Il ne s'agit ni d'une opération "coup de poing" ni d'un épisode du célèbre film "les Oiseaux"
d'Alfred Hichcock, mais d'une colonie de pigeons qui "squatte" la toiture d'un immeuble
Rue Danton, tellement bien sédentarisée qu'ils n'hésitent pas à s'engouffrer dans les maisons par les fenêtres ouvertes, encouragés par des "nourriciers".
Rue Danton, tellement bien sédentarisée qu'ils n'hésitent pas à s'engouffrer dans les maisons par les fenêtres ouvertes, encouragés par des "nourriciers".
Les nuisances sont multiples : fientes sur linge étendu, sur voitures, sur passants, sur trottoirs pouvant provoquer des chutes. Risque, également, de contamination par maladie transmissible.
Il est stipulé dans le Règlement Sanitaire Départemental des Bouches-du-Rhône,
à l'article 120 :
"qu'il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.
et à l'article 26 :
" il est de même interdit d'attirer systématiquement ou de façon habituelle des animaux notamment des pigeons, des chats, quand cette pratique est une cause d'insalubrité et de gêne pour le voisinage"
Les PV pour ce type d'infraction sont de l'ordre de 135 euros.
Les Services de l'Hygiène, maintes fois sollicités par le Ciq (depuis 2005) suite aux plaintes des riverains, ont fini par installer une cage destinée à récupérer les pigeons qui seront stérilisés.
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