|
|
|
|
Un homme de 19 ans a été tué par balles ce samedi soir dans le quartier de Saint-Mauront dans le 3e arrondissement de Marseille, a appris BFM Marseille Provence de source policière, confirmant une information de La Provence.
Une deuxième personne, âgée de 17 ans, a aussi été blessée, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Selon nos informations, les deux victimes ont été touchées par des balles de 9mm et l'auteur des faits a pris la fuite en trottinette. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Malaterra - Film de Philippe Carrese
Pendant la guerre de 14-18, en Haute Provence, une famille vivant en autarcie, et dont l'univers est essentiellement composé de femmes depuis que les hommes sont partis au front, entretient d'étranges rumeurs de malédiction autour de Malaterra, un village abandonné soi-disant hanté.
L'arrivée d'un vagabond sourd et muet va exacerber les conflits individuels, chambouler la vie quotidienne dans cette ferme isolée et révéler le mystère de Malaterra, le village maudit.
Présentation:
"Malaterra" est une fiction entre film noir, film d'espionnage et drame paysan.
L'une des particularités de ce projet original est qu'une grande partie des dialogues est en occitan (sous-titres en français). Ce choix colle à une véracité historique et géographique essentielle à la démarche narrative et artistique du film, l'histoire se déroulant en 1916 dans une ferme isolée des Alpes de Haute Provence. Malaterra raconte comment un univers clos essentiellement féminin va vivre l'arrivée d'un vagabond sourd et muet, alors que tous les hommes valides sont partis au front. Les habitants de la ferme de Léon Morgon parlent en occitan, les gendarmes parlent français, Jules Ferry est passé par là et l'usage des langues locales est interdit par l'administration.
Derrière ce huis-clos se joue un épisode assez méconnu de la guerre de 14-18, une histoire d'espionnage autour du code Zimmermann et de la tentative de l'Allemagne de s'allier au Mexique afin de neutraliser les velléités guerrières des États-Unis.
Les lieux:
Quelque part entre Forcalquier et Sisteron, au sommet d'une colline escarpée se dresse un village abandonné : Malaterra.
Des fables, des histoires étranges, des rumeurs courent autour du village maudit que les autochtones se gardent bien d'aller visiter, même par une morbide curiosité.
Le village déserté domine la ferme isolée de la famille Morgon. Même eux ne s'aventurent jamais de ce côté-là de leur domaine. Nous sommes aux confins des Alpes et de la Provence, dans un pays somptueux et encore sauvage, au début du vingtième siècle. Nous pourrions encore être au début du siècle précédent.
L'histoire:
1916, Haute Provence. Un vieux paralytique, un adolescent et trois femmes vivent dans une ferme isolée au pied d'un village en ruines. Le mari d'une des femmes est parti à la guerre. Tous attendent des nouvelles qui n'arrivent jamais. Un soir d'orage, un sourd-muet, vagabond perdu, débarque dans cet univers clos et étouffant. A ce moment de la grande guerre, la paranoïa autour des espions va bon train. Le sourd-muet est occupé aux travaux pénibles contre le gîte et le couvert. Mais le vieux cache sa présence à tous les visiteurs extérieurs.
Le sourd-muet rode autour du village en ruine puis envoie un message par pigeon voyageur. Les gendarmes sont eux aussi intéressés par ce curieux village déserté qu'on voit de très loin, dans la vallée. Le jeune Félix se prend d'amitié pour l'étrange nouveau venu, une amitié ambiguë alimentée par sa haine du patriarche et de la ferme qu'il aimerait quitter. A son contact, Félix découvrira le secret de Malaterra.
Les personnages:
Le vieux Léon Morgon n'est qu'âgé de 68 ans, mais en paraît 80. Il dirige son exploitation depuis son fauteuil roulant (on pourra trouver une évocation du vieux Dominici dans le personnage de Léon Morgon). Nous sommes en septembre 1916. La guerre a dépeuplé les villages de tous les hommes valides. Ce sont les femmes qui font tourner les diverses activités locales.
Appolonie, 45 ans, femme assez usée mais très dynamique, qui entretient des rapports ambigus avec le patriarche. Ce n'est pas sa femme, mais elle dirige les affaires avec le vieux. On comprendra qu'Appolonie est la fille du vieux Léon.
Batistine, 35 ans, belle-fille de Léon. Son mari, le fils du vieux Léon, est porté disparu, sur le front de l'est. Sa position de belle-fille en fait la souffre douleur d'Appolonie, plus âgée qu'elle.
Marie-Céleste, 18 ans, gamine fragile surnommée "Maridoun".
Félix, 17 ans. Il n'aime pas la ferme, il n'aime pas la montagne, il rêve de partir ailleurs. Il est le fils de Batistine, son père est parti au front et a disparu.
"Barjareou", le bavard. C'est le surnom donné à ce drôle de vagabond qui débarque un soir d'orage, dans la ferme familiale. Bel homme, brun, fort, mais sourd et muet, il s'exprime en écrivant en français, sur une ardoise avec une craie.
Fiche technique:
Distribution des acteurs:
Dans le cadre de la 14ème édition du Printemps de l’Art Contemporain, un duo d'artistes-résidents investissent la petite chapelle du Couvent fraîchement rénovée.
‘Au fond du couloir, tournez à droite’
Annabel Schenck et Sourav Chatterjee
Exposition du 26 au 29 mai 2022
Vernissage le 26 mai 2022 à 17h, jusqu'à 22h
Ouvert vendredi 27 mai de 10h à 21h et le samedi 28 et dimanche 29 mai sur RDV
07 69 84 83 46 ou 06 28 34 02 96 annabelschatterjee@gmail.com
Arbre du Rond Point National face à Nexity |
Madame la Présidente,
arbre, où ce qu'il en reste, Parking Place Arzial qui est à remplacer depuis 3 ans |
J'accuse réception de votre courriel, par lequel vous m'informez du manque d'entretien de l'arbre du Rond-Point Cassin / National et du non remplacement des deux arbres coupés lors de la création du parking "Place ARZIAL" (près de l'église St Mauront).
Celle-ci a bien été transmise aux services compétents.
Je vous prie dagréer, Madame la Présidente, lexpression de mes salutations distinguées.
Roland GIBERTI
Président du Conseil de Territoire Marseille Provence
Situé entre la Belle-de-Mai et la Villette, le quartier Hoche-Versailles est une des poches de mal-logement considérée comme prioritaires par l'État et les collectivités. Dans ce cadre, il est le premier morceau de ville dont la transformation entre en concertation ces jours-ci.
Vlam ! La réunion démarre à peine quand une table vacille et le PowerPoint s’éteint en même temps que l’ordinateur. Dans une petite salle de la maison pour tous Kléber, le projet partenarial d’aménagement (PPA) fait sa discrète entrée dans le concret ce lundi 16 mai au soir avec la première réunion de concertation de l’îlot Hoche-Versailles, devant une quarantaine de riverains.
Charte de relogement, propriétaires occupants, concertation, identité commerçante… La réunion ronronne gentiment autour des questionnements habituels de l’aménagement urbain. Hoche-Versailles est un des quatre secteurs prioritaires de ce vaste chantier de 1000 hectares initié par l’État et les collectivités dans les semaines suivant le drame de la rue d’Aubagne.
CONCERTATIONS ET CONCESSIONSInitié par Euroméditerranée, le projet sur l’îlot Hoche-Versailles a déjà bénéficié de nombreuses études et d’un financement de l’agence nationale de rénovation urbaine. Ce travail préalable a permis l’entrée rapide de ce morceau de ville dans le vaste projet du projet partenarial d’aménagement. Les autres secteurs prioritaires, à la Belle-de-Mai et à Noailles, connaîtront une phase de concertation semblable entre le 6 juin et le 8 juillet. Dans la foulée, Euroméditerranée et la métropole confieront des concessions d’aménagement à la société publique. “Ensuite, quand les projets vont démarrer, nous aurons des permanences hebdomadaires dans chaque îlot pour être au plus près des habitants qui sont les experts d’usage de ces quartiers”, explique Franck Caro, le directeur de la SPLA-IN.
Sur cet îlot – ou pâté de maison pour le dire plus simplement – les priorités sont multiples : l’habitat indigne repéré par les études successives d’une part et des espaces publics qui offrent peu de qualités, autres que des “barrières, voies ferrées et autoroutes”, de l’autre. “Il y a ici un rapport déséquilibré en faveur de la voiture dans les espaces publics, avec notamment des impasses”, détaille Nicolas Persyn, de l’agence Concorde, en charge de l’étude des espaces publics pour Euroméditerranée. “Il y a aussi des équipements publics, très morcelés, avec un peu végétation, mais noyée dans une grande mare de bitume”, reprend le technicien. Ici, le maître mot est de désenclaver le quartier en créant de nouvelles voies et des espaces publics un peu plus accueillants.
Effectivement, dans la petite impasse Junot, on entend les oiseaux. Ils pépient ou roucoulent, passent d’un buisson aux interstices du double tablier de l’autoroute A7. Depuis quelques décennies, ces gigantesques piliers dominent les quartiers de Saint-Mauront et Saint-Lazare. L’autoroute rejoint le sol quelques centaines de mètres plus loin, au niveau de la gare Saint-Charles. Entre les deux, tout un monde s’est construit : un quotidien à l’ombre de l’autoroute A7.
Tidjara Hamadi la voit depuis son balcon où elle ne va plus. Une fois les fenêtres en double vitrage fermées elle ne l’entend guère. Mais la mère de famille a l’esprit rivé ailleurs : ici, le mal-logement s’impose comme une urgence. Sous la cuisinière, des souris prises dans un piège gigotent en couinant. Ses deux enfants partagent une toute petite chambre encombrée d’un lit superposé et de deux bureaux. On y passe à peine. Au mur : la lèpre grise des moisissures. “Je repeins sans arrêt, mais ça revient, se désole la maman solo qui voudrait tant trouver plus grand. Ce n’est pas bon un garçon et une fille qui dorment dans la même chambre”.
L’aîné, Maabad est au lycée. Il fait ses devoirs sur un petit bureau. “En été, on ouvre parce qu’il fait trop chaud, explique-t-il. Mais ça devient vite assourdissant alors on a du mal à dormir“. Au RSA quand les remplacements de ménage se font rare, Tdijira Hamadi paie tout de même 800 euros pour ce minuscule T3, coincé entre la voie ferrée et l’autoroute. Elle ne va plus dans le jardin qu’elle partage avec les quatre autres ménages de l’immeuble. “Avant, on faisait pousser nos légumes, tomates, melons, pastèques, mais les rats nous mangent tout”, constate Maabad. Sa petite sœur va au collège Versailles à quelques mètres à vol d’oiseau.
Mais pour y parvenir, il faut faire tout un grand tour en longeant l’autoroute. Pour l’heure, le collège est encore en travaux, au moins jusqu’à l’été 2023. Bientôt, il tournera le dos à l’infrastructure routière en s’ouvrant sur une esplanade. Le grand bâtiment en L fait encore face aux immeubles décatis de l’impasse du même nom. Marsactu a consacré de nombreux reportages à ces copropriétés minées par l’insalubrité. L’une d’elles, sise au N°7, a été définitivement fermée après un arrêté d’insalubrité irrémédiable. Mais les immeubles voisins n’offrent pas un visage beaucoup plus gai.
Au n°11, le dernier étage a d’ores et déjà été fermé et ses occupants relogés. Mais les autres patientent toujours dans l’indécence du mal-logement. Marie Gaia en monte péniblement les marches dont le marbre est à peine visible sous la crasse accumulée. Elle vit au 5ᵉ étage dans un T4 qui a déjà reçu la visite des services d’hygiène pour en faire constater l’indécence. “Mais le propriétaire n’a rien fait à part poser une ventilation qui n’a jamais marché”.
Mère de trois enfants dont l’aînée lourdement handicapée par des problèmes respiratoires et de mobilité, Marie Gaïa est prioritaire pour un relogement. “Mais je n’ai toujours de pas de nouvelles, se désole-t-elle, avec l’accent chantant de ses racines réunionnaises. Mon dossier de droit opposable au logement (Dalo) a été rejeté deux fois par la préfecture. J’attends depuis 2019, sans résultat. Aujourd’hui, on me conseille de prendre un avocat…” En attendant, sa fille descend péniblement à pied les escaliers avant d’être prise en charge par la métropole pour se rendre au lycée.
Les quatre immeubles à l’entrée de la rue sont promis à démolition. Seuls les deux du fond, mieux conçus, pourraient éviter la disparition. Chargé d’une concession pour le compte d’Euroméditerranée, l’établissement public foncier a déjà racheté 40% des lots à l’amiable. Une déclaration d’utilité publique devrait permettre de passer à l’expropriation. Les trois immeubles de la rue Hoche qui jouxtent l’autoroute sont déjà rachetés aux deux tiers, ce qui va permettre de laisser bientôt place à un parvis qui ferait la jonction avec la Belle-de-Mai, par delà l’autoroute. De l’autre côté, il est prévu de rénover la résidence Pothier pour d’une part, accueillir les familles à reloger dans de nouveaux bâtiments et d’autre part construire de nouvelles voies pour raccorder ce bout de quartier au métro Désirée-Clary.
Ce sera à la nouvelle SPLA-IN d’opérer les démolitions, libérant un peu d’espace pour créer un espace public digne de ce nom mieux assurer les circulations de part et d’autres de l’autoroute. Car l’infrastructure n’est pas seulement un obstacle visuel : peu de monde circule sous son tablier, vaste parking ponctué d’espaces délaissés. “On ne peut pas agir sur l’habitat indigne si on ne prend pas en compte la question plus systémique de l’impact de ces voies pénétrantes sur le tissu urbain marseillais, analyse Paul Colombani, le directeur général adjoint d’Euroméditerranée. L’établissement public a été mandaté par ces tutelles pour engager des études sur le devenir à moyen terme des deux autoroutes pénétrantes que sont l’A7 et l’A55″.
En attendant que celles-ci démarrent, il faut construire un projet à long terme pour redonner du sens à ce qui se situe en-dessous. Réaliser des cheminements piétons, rétablir des espaces publics en installant des espaces verts… Aujourd’hui, un chapelet de petits squares jalonne l’autoroute, du Racati à Saint-Mauront, mais ils ne sont visités que par les rats, nuitamment et quelques personnes âgées, en journée. Rarement des enfants. Les nouveaux opérateurs annoncent des premières actions sur ces espaces publics “à cinq ans”. D’ici là, les riverains sont conviés à une nouvelle réunion de concertation, le 23 mai prochain. Dans ce coin de Marseille, on a depuis longtemps l’habitude d’attendre.
Belle Journée offerte par la Mairie de Secteur, repas et animations au menu.
Merci également à Laurent, le responsable du Centre et aux bénévoles.
La star de la journée : Denise une "ancienne du quartier" et du Centre d'Animation, une danseuse infatigable hors pair.
Dans le cadre de la Belle fête de Mai, nous vous invitons à participer à la journée festive qui aura lieu au jardin Spinelly ce dimanche 22 mai.
|
|
|