L’usine Altéo de Gardanne inaugurait ce matin une nouvelle unité de traitement biologique. Cet équipement complémentaire permet à l’industriel de conformer son effluent liquide, rejeté en coeur marin de Parc national, aux normes nationales, européennes et internationales.
La direction du Parc national, présente à l’événement, a salué les efforts et l’engagement de l’industriel.
Elle a appelé à poursuivre cette dynamique d’amélioration continue.
La mise aux normes de l’effluent d’Altéo permet d’atteindre l’objectif fixé par la délibération du conseil d’administration en date du 8 septembre 2014 et repris dans l’arrêté préfectoral de 2015.
Il s’agit, depuis l’arrêt des boues rouges au 1er janvier 2016, d’une étape majeure dans l’évolution du dossier.
Depuis sa création en 2012, le Parc national des Calanques a accompagné l’industriel, tout en observant une position d’indépendance et d’exigence forte. Outre les nombreuses prescriptions qu’il a préparées et inscrites dans sa délibération de 2014 et qui ont permis des avancées historiques, le Parc national mobilise depuis 2015 une expertise scientifique dans le cadre du Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM) pour connaître et évaluer l’impact du rejet sur le milieu marin.
A l’heure où l’avenir du site industriel de Gardanne se joue, le Parc national espère que les efforts environnementaux conséquents fournis par Altéo, qui font aujourd’hui référence à l’international, seront pris en compte puis approfondis. En ce sens, le conseil d’administration se penchera dans les prochains mois sur une motion appelant à de nouveaux objectifs en vue d’améliorer encore la qualité du rejet en mer et à terme de le supprimer, en recyclant l’eau dans le processus industriel.
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