Le théâtre CARPE DIEM
présente
samedi 29 mars à 20 H 3O
et
dimanche 30 mars à 16 H
"Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins "
de Matéï Visnec
par la Cie du Cheval noir>
"Les traces de l'absence"
« Il faisait froid dans l'univers, les mots étaient muets, les civilisations s'écroulaient les unes après les autres, on entendait des cris dans la nuit, elle s'était collée à moi toute frémissante, elle avait peur de l'extérieur, de ce que le monde était devenu (…) Elle voulait se réfugier sous ma peau, dans mon corps (…). »
Une histoire banale, d'amour, de désir, de passion. Une histoire comme tant d'autres. Et pourtant il y a ce malaise, cet inconnu, cette ombre au tableau. A moins que ce soit le contraire ? L'ombre est partout avec son chariot de désespoirs, de peines, dans ce monde qui semble de moins en moins fait pour les humains. Et pourtant... pourtant il y a une lumière au tableau, un espoir, un bout d'humanité qui résiste à la fatalité. Peut être est-ce l'amour ? Le désir ? Un enfant à venir ?
Je la voyais, Elle, vivant sa vie quotidienne et silencieuse dans la lumière qui était elle-même dans l'ombre. Comme si elle était la lumière, la source lumineuse dans la noirceur du monde. Mais celui qui est sa lumière à elle, où est-il ?
Je le voyais, Lui, prenant tour à tour un autre visage, une autre voix, ne vivant pas sa vie quotidienne mais parlant, parlant, parlant... Discourant sans cesse de ses sentiments, de ses émotions, séduisant et pleurant. Comme s'il était la lumière, la source lumineuse dans la noirceur du monde. Mais celle qui est sa lumière à lui, où est-elle ?
Car toute histoire d'amour est une histoire d'absence à venir, notre travail a beaucoup à voir avec ça : être là où l'autre n'est pas. Comme ces vies qui se sont croisées à un moment et qui se marquent l'une l'autre d'une façon si indélébile que les traces (de griffures ou de baisers) restent à jamais, bien après la fin, la perte, la mort, dans cette absence qui en devient une si forte présence.
L'amour, comme la vie et comme la représentation théâtrale, est destiné à naitre et à finir. Mais l'amoureux, comme le comédien, laisse une trace dans le corps et l'âme de l'autre et ainsi il vit bien après la fin. Et si nous ne sommes que cela, c'est déjà bien.
Julien T. Gaunet
« Il faisait froid dans l'univers, les mots étaient muets, les civilisations s'écroulaient les unes après les autres, on entendait des cris dans la nuit, elle s'était collée à moi toute frémissante, elle avait peur de l'extérieur, de ce que le monde était devenu (…) Elle voulait se réfugier sous ma peau, dans mon corps (…). »
Une histoire banale, d'amour, de désir, de passion. Une histoire comme tant d'autres. Et pourtant il y a ce malaise, cet inconnu, cette ombre au tableau. A moins que ce soit le contraire ? L'ombre est partout avec son chariot de désespoirs, de peines, dans ce monde qui semble de moins en moins fait pour les humains. Et pourtant... pourtant il y a une lumière au tableau, un espoir, un bout d'humanité qui résiste à la fatalité. Peut être est-ce l'amour ? Le désir ? Un enfant à venir ?
Je la voyais, Elle, vivant sa vie quotidienne et silencieuse dans la lumière qui était elle-même dans l'ombre. Comme si elle était la lumière, la source lumineuse dans la noirceur du monde. Mais celui qui est sa lumière à elle, où est-il ?
Je le voyais, Lui, prenant tour à tour un autre visage, une autre voix, ne vivant pas sa vie quotidienne mais parlant, parlant, parlant... Discourant sans cesse de ses sentiments, de ses émotions, séduisant et pleurant. Comme s'il était la lumière, la source lumineuse dans la noirceur du monde. Mais celle qui est sa lumière à lui, où est-elle ?
Car toute histoire d'amour est une histoire d'absence à venir, notre travail a beaucoup à voir avec ça : être là où l'autre n'est pas. Comme ces vies qui se sont croisées à un moment et qui se marquent l'une l'autre d'une façon si indélébile que les traces (de griffures ou de baisers) restent à jamais, bien après la fin, la perte, la mort, dans cette absence qui en devient une si forte présence.
L'amour, comme la vie et comme la représentation théâtrale, est destiné à naitre et à finir. Mais l'amoureux, comme le comédien, laisse une trace dans le corps et l'âme de l'autre et ainsi il vit bien après la fin. Et si nous ne sommes que cela, c'est déjà bien.
Julien T. Gaunet
Théâtre Carpe Diem
8, Impasse Delpech
13003 Marseille
> Tarifs: 13 euros / réduits : 8 euros ( groupes, séniors, chômeurs, étudiants) 5 € Adhérents/
>
> Infos & Réservations: 04.91.08.57.71
8, Impasse Delpech
13003 Marseille
> Tarifs: 13 euros / réduits : 8 euros ( groupes, séniors, chômeurs, étudiants) 5 € Adhérents/
>
> Infos & Réservations: 04.91.08.57.71
ou en répondant à ce mail
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