mercredi 10 septembre 2014

Lu sur MARSACTU


  • "Les écoles du 3e arrondissement ne craquent pas (encore)
Les mouvements de parents d'élèves du 3e arrondissement avaient agité les dernières semaines de l'année scolaire. La rentrée a été moins chahutée que prévue dans cet arrondissement aux écoles surchargées. Une commission dite de carte scolaire était organisée vendredi 5 septembre à l'inspection d'académie. Elle a décidé une cinquantaine d'ouvertures de classes et huit fermetures dans le département.

 Dans le 3e arrondissement, deux classes élémentaires ont été créées à l'école maternelle Révolution, située à la lisière avec le quartier Saint-Mauront.

Prévues dès le printemps pour permettre d'alléger les écoles National, Cadenat et Busserade, ces ouvertures ont donc suffi pour l'heure à accueillir le trop-plein d'élèves en élémentaire. "Initialement, il était prévu d'ouvrir trois classes mais les effectifs ne justifiaient pas une ouverture supplémentaire, estime Florimond Guimard, professeur des écoles sur le secteur et syndicaliste SNU-IPP. De la même façon, il n'était pas envisagé d'ouvrir une classe supplémentaire en élémentaire au sein de l'école maternelle Strasbourg." Cet ajustement de rentrée ne clôt pas totalement le risque d'une nouvelle surchauffe d'ici quelques semaines.

"Les deux écoles créées vont servir de déversoir à tous les enfants sans classe de l'arrondissement, reprend le syndicaliste. Les choses peuvent donc évoluer très rapidement. Le 3e arrondissement est un secteur où les gens déménagent beaucoup." Les mobilisations du printemps ont au moins permis de bloquer les inscriptions afin de maintenir les classes à 25 élèves dans les écoles situées en zone d'éducation prioritaire. "Nous avons déjà dépassé ce taux de trois élèves, explique un enseignant de l'école National. Nous faisons la rentrée avec plus d'élèves que l'an dernier et beaucoup d'élèves s'inscrivent en cours d'année."

Dans cette école qui avait défrayé la chronique en début d'année, des travaux d'urgence ont été réalisés durant l'été en attendant la création d'un établissement au sein de l'ancienne caserne Bugeaud.
 
Par Benoît Gilles, le 9 septembre 2014"


 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aucune mention de la cause de cette explosion du nombre d'écoliers ?
Peut-être y aurait-il un rapprochement à faire avec le baby boom de ce secteur, depuis une dizaine d'années, depuis l'installation progressive de population particulièrement prolifique en la matière !
Ce rythme ne pourra pas se prolonger éternellement car les espaces pour créer écoles et logement ne sont pas infinis.
PS Par prévention, des campagnes de contrôle des naissances seraient peut-être nécessaires !