Propriété municipale, une vieille cheminée branlante oblige le jardin Levat à fermer
Depuis ce week-end, le jardin Levat est fermé au public à titre provisoire. Une vieille cheminée du Pôle média qui jouxte la clôture du jardin présente un risque de chute d'éléments. Le diagnostic plutôt rassurant des services municipaux devrait permettre une réouverture rapide de ce rare espace vert de la Belle de Mai.
Sa longue silhouette en béton est tellement noyée dans le paysage qu’on finit par oublier sa présence. Vendredi 31 octobre, la grande échelle des marins-pompiers est venue tutoyer le sommet de cette cheminée dont les composants en béton sont encastrés, façon Duplo. Elle domine le paysage depuis l’ancienne manufacture de tabac, où est installé depuis plusieurs décennies le Pôle média de la Belle de Mai.
“Il y a quelques jours, lors d’une visite de techniciens de la Ville, nous avons constaté qu’il y avait des petits soucis en haut, avec des joints qui manquaient”, indique-t-on du côté de l’Hydre, l’association gestionnaire du jardin de l’ancien couvent Levat. De service en service, l’information a fini par remonter jusqu’au bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) qui a diligenté son engin pour inspecter l’ouvrage.
Risque de “chute d’éléments”
Contactés par Marsactu, les services municipaux confirment un “risque de chute d’éléments sur la partie haute”. Or, la cheminée est collée au mur d’enceinte du jardin Levat d’où elle surplombe le vieux verger. Tous les jours, la prairie en pente douce reçoit la visite d’assistantes maternelles qui profitent de ce rare havre de verdure dans le quartier.
“Aussitôt que nous avons eu le retour des marins-pompiers qui confirmaient nos craintes et à la demande de ces derniers, nous avons fermé l’accès au jardin, poursuit-on du côté de l’association gestionnaire. Ils ont posé des rubalises pour déterminer le périmètre de risque. Nous ne pouvions pas prendre la responsabilité d’ouvrir le jardin, en étant derrière chacun des usagers pour vérifier qu’il ne se rapproche pas de la zone à risques.”


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