Ce mardi, les professeurs du collège Versailles, dans le 3e arrondissement, étaient en grève. Ils réclament la délocalisation de l’établissement durant les trois ans que doivent durer les travaux de rénovation. “Cette situation risque d’alimenter les tensions déjà nombreuses et d’empêcher les apprentissages”, s’inquiètent dans La Marseillaise les grévistes de ce collège de l’un des quartiers les plus pauvres de France.
Les travaux doivent en tout cas commencer à l’été 2019. Rester sur place impliquerait de “devoir travailler avec des élèves en difficulté dans le bruit, les poussières, les dangers inhérents au chantier”, estime Mélissa, professeure d’histoire. De plus, la totalité de la cour de récréation et des locaux ne seront plus praticables, ce qui compliquera forcément les choses dans un établissement où les élèves sont déjà trop nombreux par rapport à la capacité d’accueil.
Source : La Marseillaise
Les travaux doivent en tout cas commencer à l’été 2019. Rester sur place impliquerait de “devoir travailler avec des élèves en difficulté dans le bruit, les poussières, les dangers inhérents au chantier”, estime Mélissa, professeure d’histoire. De plus, la totalité de la cour de récréation et des locaux ne seront plus praticables, ce qui compliquera forcément les choses dans un établissement où les élèves sont déjà trop nombreux par rapport à la capacité d’accueil.
Source : La Marseillaise
Lors d’un déplacement le 25 septembre sur le site du collège Versailles, dans le 3e arrondissement, Martine Vassal a confirmé le lancement prochain des travaux d’un nouveau bâtiment visant à remplacer l’ancien. La présidente du département a ainsi annoncé un démarrage des travaux pour le deuxième trimestre 2019. Le chantier devrait être achevé en 2021, précise TPBM.
“Il s’agit d’un dossier prioritaire car l’établissement, confronté à des difficultés récurrentes de violence, d’incivilités et de malveillance, nécessitait une réponse forte en faveur des élèves et des professeurs”, souligne le département. Situé dans un cul-de-sac et accolé à l’autoroute A7 l’actuel établissement est pointé du doigt depuis des années pour son climat de violences et des travaux ont été plusieurs fois annoncés jusqu’ici pour être finalement repoussés.
Le futur établissement fera l’objet d’un investissement de 24 millions d’euros et sera “doté d’un amphithéâtre, d’un gymnase, d’un plateau sportif, de six logements de fonction et de 60 places de parking”, indique encore le département.
Source : TPBM