ENQUÊTE - La victime qui présentait « neuf impacts de balles » et n’a pu être réanimée
Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été tué par balles dans la nuit de mercredi à jeudi dans un quartier populaire du centre de Marseille, a-t-on appris de sources policières et auprès des marins-pompiers, confirmant une information de La Provence.
Mercredi peu avant minuit, « nous sommes intervenus pour une victime par balles ruePottier », dans le 3e arrondissement de Marseille, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, ont précisé les marins-pompiers.
La victime, un jeune homme qui présentait « neuf impacts de balles », était en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des secours et n’a jamais pu être réanimée, selon la même source.
Longtemps incertain, le projet d'un tramway à la Belle-de-Mai est désormais validé, et en phase d'études. Mais d'autres obstacles restent à franchir. Marsactu lève le voile sur les effets collatéraux de la traversée du quartier : plusieurs dizaines d'immeubles pourraient être touchés.
L'angle du boulevard National et de la rue Loubon est un des points durs du futur tracé. Photo : Julien Vinzent.
Depuis début février, une fumée blanche flotte au-dessus de la Belle-de-Mai. Comme le révélait alors le site Made in Marseille, les élus municipaux et métropolitains ont acté un tracé pour le futur tramway qui doit rejoindre la place Burel puis, à terme, grimper vers Saint-Jérôme. L’ensemble des élus présents ont validé l’itinéraire passant par la rue Loubon, qui serpente depuis le boulevard National jusqu’au cœur du noyau villageois.
En revanche, ils n’ont pas sorti le clairon pour mentionner les points durs que ce tracé allait rencontrer dans la traversée de la Belle-de-Mai.
le passage par la rue Loubon permet ce que Martine Vassal présente souvent comme une opportunité, “la rénovation de façade à façade”, d’une grande partie de la Belle-de-Mai. Cette option offre aussi la possibilité de conserver la desserte en bus, via le boulevard de Strasbourg. En effet, plusieurs lignes de bus très fréquentées (31, 32 et 89) empruntent ce tracé avant de rejoindre Jean-Jaurès, Saint-Joseph et Saint-Jérôme. Le passage par la rue de Loubon permet de faire coexister les deux modes de transports en parallèle.
UN PREMIER TRONÇON ENTRE ARENC ET BUREL EN 2030
Le tracé global du tramway vers la Belle-de-Mai présente une configuration en T avec deux branches, dont la réalisation doit se faire en deux phases, en fonction des travaux en profondeur autour de la gare Saint-Charles. Le premier tronçon du tramway de la Belle-de-Mai, entre Arenc et la place Burel, pourrait donner lieu à une concertation dès 2023 pour une mise en service, espérée en 2030. Le second tronçon qui doit raccorder cette ligne à la gare Saint-Charles entrerait en travaux à partir de 2028 pour une mise en service effective quelque part entre 2030 et 2035. Cette partie du réseau est tributaire des travaux entrepris par l’État pour la réalisation de la nouvelle gare Saint-Charles, dans le cadre de la Ligne nouvelle Provence côte d’Azur.
“En revanche, je n’ai entendu personne mentionner une accélération du calendrier comme certains élus l’ont annoncé en sortie de comité de pilotage”, glisse un technicien, un brin matois. L’adjointe aux mobilités, Audrey Gatian avait ainsi déclaré avoir obtenu l’accord de la métropole pour “une mise en service en 2028”. Une accélération subite que personne ne confirme.
56 PARCELLES À ACQUÉRIR
Le passage rue Loubon entraîne de vrais effets sur le bâti existant, avec à la clef pas mal de rachats voire d’expropriations. Selon plusieurs témoins, 56 parcelles pourraient être concernées. À ce stade, des études complémentaires sont nécessaires pour arriver à franchir plusieurs points durs du tracé mais le comité de pilotage a d’ores et déjà passé en revue les endroits où ça coince.
Le premier point concerne la jonction entre le boulevard National et la rue Loubon, avec un virage à 90 degrés, impossible à négocier sans rogner sérieusement d’un côté ou de l’autre de la voie. Au croisement des deux voies, deux immeubles se font face. D’un côté, un trois-fenêtres de quatre étages accueille le café d’Alger en rez-de-chaussée. En face, un immeuble des années 50 de sept étages présente une pharmacie très achalandée. Pour l’heure, les scénarios de préemption tablent plutôt par des acquisitions, côté café d’Alger (voir photo de une).
Ce qui m’importe, c’est de privilégier le bâti villageois. Entre un trois-fenêtres et un hangar commercial, je choisirai toujours de préserver le premier
Anthony Krehmeier, maire des 2/3
D’autant plus que le pâté de maison se prolonge par un hangar actuellement occupé par une grande boucherie Mustapha Slimani et un marchand de légumes. Contacté par Marsactu, le maire de secteur Anthony Krehmeier (Printemps marseillais), refuse de confirmer les scénarios d’expropriation, tout en indiquant sans détours : “moi ce qui m’importe, c’est de privilégier le bâti villageois. Entre un trois-fenêtres et un hangar commercial, je choisirai toujours de préserver le premier“.
PRÉSERVER LE CINÉMA LE GYPTIS
Un autre point dur de la traversée de la Belle-de-Mai concerne l’entrée dans le noyau villageois où la rue Loubon amorce une pente et un virage. À cet endroit, il faudra donc trancher entre le flanc droit de la rue où le cinéma le Gyptis prolonge une longue série de petits immeubles de ville, particulièrement décatis. Au plan local d’urbanisme voté en 2019, l’ensemble est grévé d’une “marge de recul”, annonciatrice d’une volonté de reconfiguration urbaine.
Sur le flanc gauche, un immeuble d’habitation d’une cinquantaine d’appartements avec plusieurs commerces en rez-de-chaussée, dont une pharmacie. Les techniciens devront trancher entre les différents scénarios de traversée, préservant -ou pas – le cinéma de quartier qui, au fil des années, a trouvé son public, avec notamment un axe jeunesse.
Les études doivent permettre de trancher entre la préservation du Gyptis et celle de la copropriété d’une cinquantaine de logements qui lui fait face. Photo : Julien Vinzent.
RECONFIGURER L’ENTRÉE DU VILLAGE
Si l’étendue de la place Caffo permet d’envisager le passage d’un tramway sans trop toucher au bâti existant, l’arrivée dans le noyau villageois de la Belle-de-Mai présentera aussi une difficulté avec une rue très étroite et bordée de petits immeubles avec rez-de-chaussée commerçants. À cet endroit, les scénarios mis à l’étude par la métropole prévoient une séparation de la ligne en deux brins. Mais le passage du tramway oblige tout de même à un recul d’une partie de la façade bâtie.
Là encore, les hypothèses à l’étude anticipent sur un certain nombre d’évictions commerciales. Pour le maire des 2/3, Anthony Krehmeier, le secteur fait partie des enjeux patrimoniaux où l’insertion du tramway ne doit pas se faire au détriment du cachet villageois du cœur de quartier. Les études complémentaires doivent permettre d’affiner les différents scénarios d’acquisitions foncières, en limitant au maximum l’impact sur le bâti existant. Ce qui expliquerait l’absence de communication auprès des propriétaires et occupants concernés. “Mais tout le monde sait qu’on ne fait pas passer un tramway, sans impact sur le bâti existant”, constate le maire de secteur. L’élu veut en faire une chance pour un quartier, longtemps oublié par des plans d’urbanisme successifs. La concertation public pour le projet pourrait démarrer d’ici à la fin de l’année.
LE TRAMWAY DU QUATRE-SEPTEMBRE ENTRE EN CONCERTATION
À partir du 22 mars et jusqu’au 30 avril, la métropole met en débat, un autre tronçon de futur tramway, entre la rue de Rome et la place du Quatre-Septembre. Inscrit dans le plan Marseille en grand, ce projet n’est pas considéré comme prioritaire par les services de l’État, à la différence des lignes appelées à désenclaver le secteur Nord de la ville. Les mairies de secteur successives comme les comités d’intérêt de quartier ont dit leur hostilité au projet. La concertation débute par une réunion publique, à 18 heures, ce mercredi dans l’hémicycle du Pharo.
Pour des raisons indépendantes a notre volonté, je vous informe que les centres de transfert sont bloqués et les manifestants bloquent les départs des trains.
Les 1er, 2ème, 3ème , 4ème, 5ème, 6ème , 7ème , 8ème, et 13ème arrondissement, ne sont plus collectés.
Les 9ème, 10ème, 11ème, 12ème, 14ème15ème et 16ème arrondissement, n’ont fait qu’un passage.
A ce titre, la Métropole va positionner des godets, sur différents lieux et ne manquerai pas de revenir vers vous afin de vous communiquer la carte des emplacements..
Lieu de création et de recherche, ce centre d'art accueille plasticiens et designers en résidence, à Marseille, depuis 40 ans. Dans cet espace unique en France, installé à la Joliette, naissent des pièces au croisement de l'artisanat verrier et des arts plastiques.
Les souffleurs du Cirva finalisent une pièce pour une étudiante de l'école des Beaux-Arts de Marseille. (Photo : Emilio Guzman)
Le four s’ouvre et laisse échapper un feulement. Du bout de la canne métallique et creuse, Fernando Torre, le verrier, y cueille une boule orangée de la taille d’un pamplemousse. Du verre en fusion. Les esprits scientifiques savent que l’on parle là d’un savant mélange de silice, de chaux et de potasse porté à plus de 1280 degrés. Les rétifs aux axiomes physiques ne verront, eux, que de la magie pure de l’instant. Ils auront raison. L’amas – souple et visqueux comme du miel, translucide mais encore chargé de reflets dorés – enfle, prend forme. La boule se fait bulle. Elle évolue au gré de l’air qu’insuffle le souffleur au bout de la canne et des mouvements de rotation qu’il lui impulse avec une précision d’orfèvre.
Le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva) figure dans le club très fermé des lieux où l’on peut voir la magie à l’œuvre. Un espace unique en son genre en France, méconnu des Marseillais, que cette ancienne usine textile nichée rue de la Joliette.
Ici, depuis 1986, des artisans mettent leur maîtrise infinie de cet art ancestral – les premières traces de verre apparaissent au Ve millénaire avant JC en Mésopotamie – au service des expérimentations d’artistes et de designers.
Créée initialement en 1983 dans les locaux de l’école d’art d’Aix-en-Provence, le Cirva écrit depuis 40 ans un dialogue inédit entre arts plastiques et artisanat verrier.
TAMAR HIRSCHFELD, VERRE, CRÉATIVITÉ ET POLITIQUE
Le musée des Beaux-Arts donne à voir, dans l’aile gauche du Palais Longchamp, les œuvres de Tamar Hirschfeld réalisées au Cirva. Flèches d’humour et saillies politiques sont décochées avec justesse dans cet écrin délicieux, dédié d’ordinaire aux sculptures et peintures des XVIe aux XIXe siècles. L’artiste israélienne a composé des pièces subtiles et malicieuses – en verre le plus souvent mais pas uniquement – qui évoquent autant le réchauffement climatique, que la surconsommation. Monsieur Covid est de la partie : il fait opportunément face à La Vue du cours, de Michel Serre, qui dépeint, dans une apocalypse indescriptible, la peste de 1720. Il faut prendre le temps de scruter minutieusement ces facétieuses imitations de vases grecs antiques dont le verre, sablé, laisse apparaître dans de minuscules détails ici, la rudesse d’une scène guerrière – avec soldats, drones et caméras – là, la violence brutale de l’exode.
Grillée – Tamar Hirschfeld, jusqu’au 23 avril au musée des Beaux-Arts de Marseille, Du mardi au dimanche de 9h à 18h. Entrée gratuite.
Le Cirva se visite le 1er avril dans le cadre des Journées européennes des métiers d’arts. Ces visites de 45 minutes sont gratuites, il faut s’inscrire au préalable.
Recours contre l'augmentation .de la taxe locale Votée en séance du 8 Avril 2022 : recours déposé par un élu :
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Une démarche également engagée par l'Union NATIONALE des Propriétaires Immobiliers des Bouches du Rhône et du Var par 238 contribuables
"le Trésor Public devra t'il rembourser un trop perçu de 50 Millions d'euros aux contribuables en cas d'annulation de la hausse de la taxe foncière ? "
C'est une utopie balaie M° MENDES, représentant la Ville"
"l'argent, on ne le rembourse pas : il a été mis dans les Services Publics de la Ville, il a été dépensé"
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Centre de Culture Provençale
45, Boulevard Bara
Château Gombert - 13013 MARSEILLE
Dimanche 2 avril 15h - hommage à Jacques Brel
au Roudelet Felibren
Désormais sacrée super mamie France 2022, Dany Giordano reprend du service avec sa comédie musicale qu’elle a créé il y a maintenant 30 ans et qui connaît toujours un beau succès auprès des amoureux de l’œuvre de Jacques BREL.
Cette année le spectacle s’est encore enrichi, mais toujours accompagné en direct par Emilie Pellegrino à l’accordéon.
Les 10 comédiens, chanteurs menés par Laurent Boeuf dans le rôle de Jacky, donnent vie aux personnages tirés des chansons de Jacques Brel. Ainsi Jeff pleure son ami Fernand et sa Fanette, Jacky voit Mathilde revenir, tandis que maître Pierre donne ses conseils pour courtiser Madeleine.
Cette représentation exceptionnelle au Roudelet Felibren est soutenue par le consulat de Belgique à Marseille.
Attention, spectacle dimanche 2 avril à 15h00
Tarif 20 Euros – Prenez vos places directement sur notre billetterie
Courir ensemble dans le 2/3 ! Votre Mairie de secteur est partenaire des5 et 10km de l'ASPTTqui se passeront notamment sur notre secteur ! Rendez-vous : Dimanche 2 avrilà 9h (10km) ou 10h (5km).
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 mars sur le site de kms.fr.
Mais aussi… Samedi 1er avril, de 14h à 18h :
La veille de la course, découvrez également le village éco-mobilité de l’ASPTT sur l'esplanade Jean-Paul II (Parvis de la Major) : initiation au vélo, skate, breakdance... et même course pour les enfants !
Le tribunal administratif étudiait mardi un recours porté par un élu LR et 238 propriétaires marseillais. Le rapporteur public, chargé de présenter le dossier au tribunal, s'est dit favorable à leur requête. Mais la mairie jure qu'en cas de défaite, la possibilité d'un remboursement des contribuables relève d'une utopie".
mercredi 15 mars 2023
Le centre SOLEA & Arts et Musiques en Provence
vous présentent le festival Flamenco AZUL
Pour un printemps explosif sur l'ensemble de notre territoire.
Une édition atypique et en mouvement dans laquelle
Le Flamenco Invite !
Et il va inviter la musique baroque, le jazz, le piano, le violoncelle,
la danse contemporaine et la musique classique.
Toujours aussi POPULAIRE, SAVANT et SOLIDAIRE, avec plus de 40 artistes sur Marseille, Aix-en-Provence, Grans, Cabriès, Niolon [le Rove], Toulon, Digne-les-Bains et Avignon.
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