samedi 15 février 2025

Source : Made in Marseille

 

Les premiers ouvriers sont arrivés à Notre-Dame de la Garde pour préparer le grand chantier de restauration. 30 000 feuilles d’or doivent redorer la Bonne Mère pour une inauguration prévue en décembre.

Du haut de ses 154 ans, la statue de la Vierge à l’Enfant de la basilique Notre-Dame de la Garde s’apprête à se refaire une beauté. Après la bénédiction des entreprises à Saint-Victor, à l’occasion de la chandeleur, les premiers ouvriers sont arrivés à la basilique lundi 3 février dernier pour installer le grand chantier de restauration du site.

Pour l’heure, il s’agit de préparer les opérations. Le véritable premier coup de marteau devrait officiellement débuter en mars sur les façades de la basilique avec la « pose d’une première nouvelle pierre de Calissanne », précise le diocèse.

Il faudra attendre l’été pour voir le chantier se pencher sur la statue de la Bonne Mère. D’abord concernant sa structure métallique, qui sera recouverte de peinture anticorrosion. Puis, à partir d’octobre, pour rénover ses dorures extérieures avec l’application de 30 000 feuilles d’or de 23 carats.

« Un véritable atelier de restauration à 210 mètres d’altitude »

« Il n’y a jamais eu, à Notre-Dame de la Garde, de chantier de cette ampleur avec des techniques aussi modernes et précises », se réjouit le père Olivier Spinoza, recteur de la basilique.

Alors que débute la première phase des travaux, 40 tonnes d’échafaudages sont en train d’être installées afin, premièrement, de mettre en place un élévateur qui permettra d’accéder directement à la terrasse des anges, au pied de la statue de la Bonne Mère. À partir du mois d’août, celle-ci sera recouverte d’une bâche thermosoudée.

« Nous allons installer un véritable atelier de restauration à 210 mètres d’altitude », souligne Xavier David, l’architecte du chantier. Ce cocon devrait permettre aux ouvriers de travailler « sans pollution ni embruns marins, avec une ventilation et une température contrôlées », ce qui devrait faire perdurer ces nouvelles dorures « pendant 50 ans ».

à Notre-Dame de la Garde, Vidéo | Les ouvriers arrivent à Notre-Dame de la Garde pour restaurer la Bonne Mère, Made in Marseille
La statue de la vierge doit être restaurée © Diocèse de Marseille

Plus de 2,8 millions d’euros pour une inauguration en décembre

Les visiteurs pourront circuler librement en intérieur pendant la durée de ce chantier historique. Cette grande restauration concernera également d’autres éléments de la basilique, comme le campanile, le clocher, mais aussi la crypte et des brûloirs. L’ensemble de l’opération devrait aboutir en décembre avec une inauguration en grande pompe.

Le public sera certainement de la partie, puisqu’il a été nombreux à participer à la campagne « Je soutiens la Bonne Mère ». Cet appel au dons, qui se poursuit tout au long du chantier, a permis pour le moment de lever plus de 1,3 million d’euros pour un budget total de 2,8 millions d’euros de travaux.

De nombreuses grandes entreprises du territoire ont également participé, de la CMA CGM, premier mécène, en passant par l’Olympique de Marseille, Pernod Ricard, la famille Coquet-Reinier (Onet), Caisse d’Épargne CEPAC, Banque Populaire Méditerranée… Ainsi que les institutions publiques, dont la Ville de Marseille qui indique contribuer à hauteur de 300 000 euros.

La Bonne Mère un jour « monument historique » ?

Car, certains l’ignorent peut-être, malgré ses 2,3 millions de visiteurs annuels, ce symbole incontournable de Marseille n’est pas classé au titre des monuments historiques. L’édifice ne bénéficie donc pas des aides financières publiques pour son entretien.

Mais la ministre de la Culture, Rachida Dati, souhaite changer cela en inscrivant Notre-Dame de la Garde aux monuments historiques. Il faudra encore convaincre le diocèse de Marseille, qui a décliné cette proposition de l’État par le passé. Le chantier actuel semble prouver qu’il ne manque pas de soutien pour entretenir la Bonne Mère.


vendredi 14 février 2025

Source "Coutume et Tradition"

 Coutume & Tradition

Qui connaît la véritable origine de la Saint-Valentin ? 


On la fête aujourd'hui sans se poser de question, mais ses racines sont anciennesantiques même.
Savez-vous que cette fête a été imaginée de toutes pièces par l’Église chrétienne, qui se sert du patron des amoureux pour combattre des coutumes païennes jugées impies ?
Revenons sur cette invention !

Les origines romaines de la saint Valentin

L’histoire de l’Église ne manque pas de saints Valentin. Il y en aurait eu au moins huit !

Le Valentin qui va donner naissance à la fête des amoureux a donc réellement existéValentin de Terni vit très probablement au IIIe siècle après Jésus-Christ et officie comme prêtre clandestin, bénissant des mariages en toute illégalité.
Cette activité illicite lui vaut l’emprisonnement sous le règne de l’empereur Claude II et la décapitation en 270, 273 ou 280. Si l’année de sa mort est incertaine, le jour, en revanche, est connu et c’est cela qui importe : un 14 février. 

À la même époque, les Romains célèbrent, le 15 février, Lupercus, dieu de la fécondité. Lors de ces fêtes païennes appelées Lupercales, on se livre à des sacrifices d’animaux et à des danses au cours desquelles les hommes, à demi nus, fouettent le ventre des femmes, symbole de leur fertilité. Ces coutumes, sacrées dans la Rome antique, sont jugées licencieuses par les premiers chrétiens. Longtemps, l’Église tolère les Lupercalestétanisée par la puissance impériale.

Tout change à l’élection, en 492, d’un nouveau pape berbèreGélase I er, à la tête de l’Église catholique. Réformateur et pieux, il souhaite définir un code de comportements irréprochables et commence par interdire à tout chrétien de participer à ces débauches.
En 494, il instaure une fête de la purification pour concurrencer les Lupercales : la « Fête de la purification de la Sainte-Vierge » se tient le 2 février. Les Romains défilent sagement à la lueur de flambeaux et de chandelles… Cette célébration donnera naissance à une autre fête bien connue, la Chandeleur.

Les lupercales

Mais cette procession n’empêche pas les Romains de continuer à participer aux Lupercales. Pour faire diversion, Gélase Ier décide de célébrer un saint la veille de cette fête païenne pour les absorber dans la religion chrétienne tout en les corrigeant. Ce sera donc Valentin de Terni, mort un 14 février !

Hélas pour le pape, non seulement sa manœuvre échoue, mais en plus les Romains s’emparent du personnage de saint Valentin, qu’ils célèbrent aussi le 14 février lors de fêtes libertines. Des loteries amoureuses sont organisées et les tourtereaux sont surnommés Valentin et Valentine.

La Saint-Valentin au Moyen Âge

Gélase Ier est finalement, bien contre son gré, à l’origine de l’invention de la fête des amoureux ! Cependant, ce n’est que mille ans plus tard que saint Valentin est officiellement désigné comme saint patron des amoureux, sous le pontificat du pape Alexandre VI, Rodrigo Borgia. 

Une légende naît autour du personnage : le prêtre emprisonné aurait été séduit par les beaux yeux de la fille de son geôlier. La demoiselle, aveugle, aurait miraculeusement retrouvé la vue grâce à l’amour. Le condamné aurait ensuite écrit avant sa mort à sa dulcinée une lettre d’adieu signée « Valentin »…

La célébration des couples le jour de la Saint-Valentin ne commence réellement qu’à la fin des années 1950 !
Au Moyen Âge, c’est avant tout la rencontre qui est fêtée. Lors de grands banquets, les jeunes hommes tirent une partenaire au sort parmi les jeunes filles et passent la nuit avec elle.
Quant à la tradition du « Valentinage », elle consiste à associer une jeune fille avec un homme durant une journée : ils doivent s’offrir des présents et s’écrire des poèmes comme messages d’amour…

C'est cette coutume qui aurait inspiré Charles d'Orléans, père du futur Louis XII, lors de sa capativité à Londres après la bataille d'Azincourt. À l'occasion de la Saint-Valetin, le prince, également poète, aurait écrit un poème pour son épouse Bonne d'Armagnac, restée en France. Charles d'Orléans entre ainsi dans l'histoire comme le premier à avoir envoyé une carte à sa dulcinée pour la fête des Amoureux ! 
L'envoi de cartes par le Valentin serait entré dans les mœurs après cet épisode...

Le XXe siècle, la fin de la fête religieuse

La fête commerciale de la Saint-Valentin que nous connaissons aujourd’hui a pris son essor aux États-Unis. En effet, c’est, au départ, la vente de cartes rappelant les petits billets que s'échangeaient le Valentin et sa Valentine, qui démocratise l’aspect économique de cette fête des amoureux.

Au cours du XXe siècle, l’identité religieuse de cette tradition perd en intensité jusqu’à ce que la Saint-Valentin devienne totalement païenne. En 1969, le pape Paul VI retire cette fête du calendrier liturgique romain.

Loin des Lupercus romaines ou de : la « Fête de la purification de la Sainte-Vierge », la Saint-Valentin est, désormais, une célébration de l’amour et plus particulièrement des couples.

Les traditions actuelles

Aujourd’hui, la Saint-Valentin est l’occasion de prouver son amour par diverses attentions. Cadeaux, bouquets de roses, mots doux et dîners au restaurant sont les obligeances les plus répandues en France. Aussi, le 14 février est devenu un jour important pour de nombreux commerces qui souhaitent tirer profit de cette fête.

L’envoi de cartes et lettres d’amour, voir même d’e-mails est aussi grandement employé par les amoureux pour prouver à leur partenaire les sentiments sincères qui les animent.

C’est ainsi que le dessinateur Raymond Peynet, auteur d'illustrations emblématiques des couples, a vu l’une de ses œuvres reprise sur un timbre « Saint-Valentin de Peynet » par la Poste française en 1985.

La Saint-Valentin à travers le monde

De multiples coutumes existent à travers le monde pour fêter la Saint-Valentin. Au Canada par exemple, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception exclusive du destinataire. Il n'est pas rare qu'une personne envoie une dizaine de cartes à des individus différents.

En Asie, la Saint-Valentin gagne, chaque année, un peu plus le cœur des individus. Elle s’est, par exemple, popularisée en Inde et au Pakistan, provoquant l’hostilité de certains groupes réfractaires à l’influence occidentale.

En Chine, la fête traditionnelle des amoureux appelée Qixi est peu à peu remplacée depuis les années 1980 par la Saint-Valentin.

Cette célébration des amoureux a été introduite au Japon par des fabricants de chocolat à la fin des années 1950. C’est une fête commerciale où les femmes offrent des chocolats à l’homme aimé, le 14 février de chaque année.

En Afrique du Nord, cette célébration des amoureux est également très populaire et se traduit par des échanges de cadeaux.





jeudi 13 février 2025

 

Suez vient d’inaugurer à la Ciotat une station qui permet de faire rouler les camions de collecte des déchets au gaz naturel dans les six communes de l’Est métropolitain (Carnoux-en-Provence, Cassis, Ceyreste, Gémenos, La Ciotat et Roquefort-la-Bédoule).

Le verdissement de la flotte de véhicules de collecte des déchets est en marche dans l’Est de la Métropole. « Il fait partie de nos objectifs en matière de transition énergétique et l’installation de cette station est une étape de plus pour poursuivre cet objectif », souligne Roland Mouren, vice président de la Métropole Aix-Marseille-Provence, délégué à la propreté, à la prévention et la valorisation des déchets.

En effet, après huit mois de travaux, son délégataire Suez, qui a en charge la collecte sur les six communes à l’Est du territoire, vient d’inaugurer une nouvelle station d’avitaillement permettant d’alimenter ses camions bennes en gaz naturel. Les véhicules plus légers dédiés à la propreté sont aussi concernés. « En tout, c’est 14 véhicules sur le territoire », précise David Lamy, directeur général Suez recyclage & valorisation France.

Ce gaz naturel (GNV) est utilisé comme carburant et constitue une alternative propre à l’essence ou au diesel. Il s’agit d’ailleurs du même gaz naturel que celui que l’on trouve dans les réseaux de gaz de ville, pour le chauffage ou la cuisine. « Ça consomme moins, ça pollue moins et ça participe à la réduction de l’empreinte carbone de nos véhicules, donc c’est gagnant-gagnant », résume Roland Mouren.

gaz, À l’Est de la Métropole, les camions roulent au gaz naturel pour la collecte des déchets, Made in Marseille
Pour faire le plein, l’agent se connecte à une borne qui recharge le véhicule en moins de 10 minutes

Une charge rapide et des trajets réduits pour la collecte des déchets

Pour chaque véhicule qui passe désormais par la station, le « plein » dure entre 7 et 10 minutes. En amont, le gaz est comprimé pour être délivré dans des temps réduits.

400 000 euros auront été nécessaires pour financer cette nouvelle infrastructure réalisée par Suez, une première sur le territoire des 92 communes de la Métropole.

Grâce à cet investissement et aux partenaires du projet, 100% des véhicules de collecte peuvent désormais s’avitailler tous les jours sur place en GNV et accroître la performance environnementale de la collecte métropolitaine des déchets ménagers.

En parallèle, et pour optimiser la collecte, les tournées ont été ajustées sur les six communes, puisque le seul point d’avitaillement se trouvait auparavant à une trentaine de kilomètres de là, sur la commune de Gémenos, au sein de la Régie des Transports Métropolitains 13 (RDT 13).

« Nos équipes gagnent en autonomie et en confort de travail, en réduisant les temps de trajets inutiles pour s’avitailler », souligne Hervey Deleuil, président de la filiale Suez MCE. Cette nouvelle station permet aussi de réduire les trajets des véhicules de collecte et de propreté de 120 000 kilomètres par an.

Renouveler la flotte métropolitaine

À terme, la Métropole prévoit de renouveler toute la flotte des véhicules de collecte sur ses 92 communes. « On va le faire au fur et à mesure que les marchés se finalisent, on en commandera d’autres, car aujourd’hui on ne peut pas demander à une entreprise au milieu d’un marché d’investir pour renouveler sa flotte », conclut Roland Mouren.

Le verdissement de la flotte de camion est d’ailleurs l’une des 20 préconisations de la mission d’information de la collecte des déchets, présentée le 27 juin dernier par un groupe d’élus métropolitains.


vendredi 7 février 2025

Ciné Gyptis - rue Loubon

 

Newsletter du Gyptis • Du 11 au 25 février 2025
 
POUR LES JEUNES CINÉPHILES

Pendant les vacances, le Gyptis met les jeunes cinéphiles
à l’honneur, avec des séances quotidiennes et des ateliers.
— au tarif unique de 3,50 € pour petit·es et grand·es —

De Sophie Roze, Pierre-Luc Granjon et Alfredo Soderguit • 56min • France, Uruguay, Chili
Jeune public • À partir de 3 ans

5 SÉANCES JUSQU’AU 22 FÉVRIER

15 FEV. À 15H30 | Suivi d’un atelier gratuit d’art plastique, dessin et découpages, à la rencontre des personnages du film.
Pour jouer des histoires de rencontres et d’amitié !
Inscription : ateliersducinema@lafriche.org

Au programme : découvrez 3 films d’animations sur le bonheur d’être ensemble dans l’amitié et la compagnie des autres.

En savoir plus

samedi 1 février 2025

"Made in Marseille" "Un projet 100% Social"


 

Le promoteur Quartus lance la construction du projet « La Citadelle », boulevard de Briançon (3e) à Marseille, dans le quartier Saint-Mauront. L’architecte Matthieu Poitevin redessine d’anciens hangars industriels en logements avec toits-terrasses et restaurant.

Nous sommes dans le 3e arrondissement de Marseille, dans le quartier de Saint-Mauront, réputé l’un des plus pauvres de la ville. Mais le secteur subit une mutation vertigineuse. D’un côté, devant la station de métro Bougainville, le nouveau parc du même nom et sa future piscine.

De l’autre, la nouvelle Cité scolaire internationale de Marseille. Au-dessus, le futur campus du numérique La Plateforme, le collège Loyola, et d’autres projets, notamment dans le cœur villageois des Crottes.

Au milieu de ce triangle, le nouveau tramway déboule pour connecter les quartiers Nord, jusqu’à Gèze. Il passera par la traverse du Bachas, qui forme une patte-d’oie avec le boulevard de Briançon, où d’anciens hangars industriels trônent toujours.

Le promoteur Quartus a décidé de les réhabiliter en partie avec son projet « La Citadelle de Briançon ». Une opération que nous vous présentions en 2024, dont le chantier a tardé à se lancer. Mais le directeur général adjoint Provence du groupe, Jean-Noël Léon, vient d’annoncer « le démarrage des travaux ».

Saint-Mauront, À Saint-Mauront, d’anciens hangars deviennent des logements avec toits-terrasses, Made in Marseille

Toits-terrasses et restaurant sur placette

La première phase de l’opération, dessinée par l’architecte marseillais Matthieu Poitevin, doit produire 53 logements neufs, tous traversants, sur quatre et cinq étages, pour atteindre 3 785 m2 de surface de plancher.

Ils doivent faire la part belle aux espaces extérieurs, en exploitant les toitures en terrasses. « Au lieu de se limiter à des balcons de 4 m2 dans les appartements, nous proposons 15 à 20 m2 d’extérieurs par logement, mais sur les toits », nous expliquait l’architecte.

À noter toutefois que beaucoup seront communs pour favoriser « la convivialité, les rencontres, pour des barbecues, du jardinage, des apéros, avec vue sur la mer et le port ». En pied d’immeuble, un restaurant doit ouvrir et donner sur une placette avec terrasse.

Saint-Mauront, À Saint-Mauront, d’anciens hangars deviennent des logements avec toits-terrasses, Made in Marseille
Crédit : Quartus / YAM Studio – Caractère Spécial

Un projet 100% social

Le projet a pris un an de retard. Matthieu Poitevin le résume à quelques « bâtons dans les roues qui nous poussent à nous surpasser ». Mais il se réjouit toutefois que le projet La Citadelle, porté par le promoteur Quartus, n’ait « pas bougé ».

Dans ses lignes architecturales, en tout cas.

C’est sa vocation qui a évolué. Alors qu’il devait à l’origine proposer une part de logement social et une part d’accession à la propriété, la totalité des logements « seront sociaux, gérés par le bailleur Unicil », précise l’architecte.

« C’est un beau symbole, se réjouit-il. Les habitants du quartier pourront bénéficier de logements modernes de qualité. Dans un secteur qui devient très bien desservi en transports, espaces verts et équipements publics ».

Le projet a d’ailleurs été lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt des ministères du Logement et de la Culture « Engagés pour la qualité du logement de demain ».