mercredi 20 septembre 2017

L’air du métro marseillais deux fois plus pollué que l’extérieur


(Source : Marsactu)

À la veille de la journée nationale de la qualité de l’air, Air PACA publie les résultats d’une étude menée durant six mois en 2016 sur les polluants dans le métro marseillais.

 La concentration moyenne en particules fines – 96 microgrammes par m3 – est largement supérieure à celle de la surface (où la valeur limite est de 50 microgrammes). Mais comme le temps passé dans cet espace est réduit, ces taux respectent, selon l’association, les limites recommandées par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France… sauf lors de quatre événements comme pendant l’incendie de Vitrolles de juillet 2016.

 Ces taux sont aussi bien moindre que ceux observés à Paris, qui connaît des pics importants dénoncés par les syndicats.

Six ans après ses premiers travaux sur le sujet, le constat est le même : la principale cause de pollution provient de l’usure par abrasion mécanique des matériaux. Autrement dit, les frottements induits par les contacts électriques, le freinage ou encore les roues dégagent des particules fines qui contiennent 44 % de métaux.

On y trouve principalement du fer mais aussi de l’arsenic, du cadmium, du nickel, du plomb et du cuivre. Selon Air Paca, aucune valeur de référence n’existe pour ces polluants dans spécifiques dans les zones souterraines confinées. Air Paca indique également devoir mener « des études complémentaires » pour « mieux comprendre [les] évolutions » variables des différents polluants entre 2010 et 2016.

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