vendredi 19 février 2010

Origine du Carnaval


Vive les masques !



L’origine du mot masque reste aussi mystérieuse que les visages qu’il cache…
Il apparaît en 643 et pourrait venir du latin (sorcière) ou de l’indoeuropéen (filet dont on enveloppe les morts). Dans le sud de la Provence, les sorciers seront, jusqu’au XIXème siècle appelés des "masques"…

Pour se déguiser, on se contente souvent au Moyen-Age de se noircir le visage avec de la suie, de le dissimuler sous une étoffe ou de porter ses vêtements à l’envers, coutures apparentes.

Les premiers masques sont taillés dans la tête des porcs tués à Noël (on se cache derrière la peau épaisse et soyeuse ou le groin) ou dans une cagoule de peau de lapin. Les jeunes gens ainsi masqués parcourent bruyamment les rues à la nuit tombée, chahutent les femmes, les filles et les avares. Ils évoquent à la fois les revenants et l’au-delà (dans les Pyrénées, on les appelle même des "peurs"), la nature et le printemps qui va revenir.


Les croyances ancestrales assurent que le bruit et les danses de Carnaval favorisent la prospérité.

Pendant cette période de lien entre les vivants et les morts (évoqués par les masques), il ne fallait ni brûler les os des bêtes ni les donner à manger aux chiens : il valait mieux les enfouir dans une écurie, comme autant de graines symboliques des animaux à naître.

Carnaval se terminait souvent par un feu. Pour s’assurer de bonnes moissons à venir, on conseillait de sauter par-dessus le feu, le plus haut possible, ou bien d’emporter des cendres et d’en répandre dans les champs.

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