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samedi 2 avril 2011

les Roms sur le Bld de Plombières ou "le Bld des Roms"

Les familles roms se sont installées sur un terrain dont l'emplacement était à louer au pied de la passerelle de Plombières, mais devraient quitter les lieux d'ici la fin du mois, selon acte qui leur a été signifié.


En effet, selon La Provence du 26 Mars, le Juge des Référés du Tribunal de Grande Instance vient de prononcer leur expulsion.



A une centaine de mètres plus loin, d'autres familles se sont installées devant la Gendarmerie et peut être à l'intérieur si l'on se réfère aux fenêtres qui sont ouvertes. Ce terrain appartenant à la Ville, lorsqu'il sera libéré .... fera l'objet de constructions de logements sociaux, dans le cadre de l'opération ANRU.

En face, ce sont chez les Ets Tempier Roustand où ils ont élu domicile depuis plus de deux ans.

Et deux cent mètres plus loin, c'est encore sur un terrain de la Ville (au bord de l'autoroute près du Stade et de la Piscine Charpentier qu'ils ont construit leurs baraques) (Photos dans l'article du 30 Mars "la Région veut aider à accueillir les Roms")


Cet espace doit faire l'objet d'une création de voie "Auphan-Charpentier-rue des Industrieux", afin de désenclaver le quartier, dans le cadre de l'ANRU - (faisant l'objet d'un des points de l'ordre du jour de notre prochaine AG (14/4/2011)



mercredi 30 mars 2011

LA "REGION" VEUT AIDER A INTEGRER LES ROMS


Publié le mercredi 30 mars 2011 à 18H23 (actualités régionales la Provence)

Au cours d'une conférence-débat aujourd'hui au conseil régional en présence d'élus, de techniciens et d'associations, l'action d'un protocole d'accord en faveur des Roms a été annoncé. Signé avec huit associations humanitaires et d'insertion, il vise à une action d'urgence pour les hébergements des Roms les plus en difficultés mais aussi à une action durable pour ceux et celles qui veulent s'installer et qui porte sur l'accès aux droits et à la santé, la scolarisation, la formation et l'insertion professionnelle.

La Région souhaite aussi informer le grand public "pour éviter les discriminations et les amalgames".



4000 Roms séjournent actuellement dans la région avec de plus en plus de bidonvilles du fait des expulsions.


Un centre d'accueil doit être créé prochainement à Marseille pour les cas les plus urgents.


(ci-dessus photos d'un campement Roms mitoyen au Stade et à la Piscine "Charpentier"au bord de l'Autoroute A7)



mardi 15 mars 2011

"Campements des Roms l'urgence d'une solution"



(Extrait du Journal La Provence de ce jour)

"les habitants n'habitent plus le Boulevard de Plombières mais la Rue des Roms.

C'est ainsi que les riverains ont rebaptisé ce quartier qui longe la Passerelle, tant les squats se multiplient. Chaque jour de nouvelles familles s'y installent dans des baraques de fortune bricolées sur les terrains vagues et dans les hangars désaffectés.

A la Belle de Mai, dans des conditions d'hygiène épouvantables, tout un quartier s'intoxique dans les fumées du Camp qui grossit sous les fenêtres des maisons de village. A St. Mauront, à la rue d'Anthoine, à la rue Clary, à la Rue Félix Pyat on ne compte plus les logements squattés. Cette misère, d'un autre âge a fait éruption jusqu'à la Rue Pontevès en plein coeur d'Euroméditerranée ; près de 400 personnes occupent un immeuble de bureaux désaffecté" Face à la concentration des squats sur ses Arrondissements (2e et 3e),

Lisette Narducci, interpelle le Maire de Marseille. Elle réclame un "partage de la misère" entre les différents secteurs de la Ville" ............... (Sophie Manelli - journaliste) ....... "La plupart des squats (pour environ 2000 Roms à Marseille) sont situés dans un triangle (2e, 3e et 15e arrondissements) Parmi les + imposants celui de la Belle de Mai, l'entrepôt de Plombières qui accueille une centaine de roms, le bidonville de St.Mauront : une enfilade de cabanons juste à côté du Stade Félix Pyat. Certains Roms acceptent le retour au Pays avec les 300 euros qu'on leur propose. Mais dans le même temps d'autres arrivent : pas forcemment de Roumanie mais de pays voisins de la France...... " (J.J. Fiorito - journaliste)