jeudi 24 décembre 2020

Traditions de Noël en Provence

Les 13 desserts, origines d’une tradition provençale

Chaque région possède ses propres traditions pour les fêtes de fin d'année, mais celle des 13 desserts provençaux est l'une des plus connues. À tel point qu'elle est pratiquée dans de nombreux foyers, à travers la France. Retour aux origines de cette pratique…gourmande…

Remontons le temps jusqu'en 1683.

La mention de nombreux desserts de Noël est apparue dans les écrits de 1683 du père François Marchetti, un curé de Marseille. À cette époque, proposer de nombreux desserts pour Noël était signe d’abondance pour les familles. Mais la mention de 13 desserts exactement, n’arrive que plus tard, au début du XXe siècle.

On associe alors le 13 aux 12 apôtres autour de Jésus lors du repas de la Cène. Cette tradition met essentiellement en avant le partage lors de la période de Noël. La tradition veut également que les desserts soient déposés sur une table recouverte de trois nappes blanches avec 3 bougies pour représenter la Trinité.

Les 13 desserts étaient traditionnellement mangés après la messe de minuit. Attention : la tradition dit que l’on doit goûter à chacun des 13 desserts. Petit conseil : couper des petits morceaux de chacun d’eux et partager avec votre voisin(e).

Quels sont les 13 desserts de Noël ? 

La liste des desserts varie beaucoup selon les goûts et aucune liste exhaustive n’existe sur les treize desserts sans variante, pourtant un socle demeure, composé de :

La pompe à huile : entre le pain et la brioche, elle est réalisée avec de l’huile d’olive, de la fleur d’oranger, de la cassonade et de la farine. Ce dessert symbolise la rupture du pain. Traditionnellement, c'est le présent du Pistachier, personnage typique de la crèche provençale.

Les mendiants sont 4 différents types de fruits secs : les amandes, les figues, les noisettes ou noix, les raisins secs.

Le nougat : on en trouve trois sortes différentes, un blanc pour représenter le bien, un noir pour représenter le mal et un rouge. Le nougat blanc est souvent fourré avec des noisettes, le noir avec du miel et des amandes et le rouge avec de la rose et des pistaches.

Les dattes symbolisent les cadeaux offerts par les Rois Mages venus d’Orient.

Nous en sommes à neuf desserts qui composent le socle, vient ensuite les variantes qui dépendent des goûts et des régions. En Provence, nous continuons généralement avec :

Les calissons, dessert typique de Provence, composés entre autres ingrédients, d’écorces d’oranges confites, d’amandes et recouverts d’un glaçage ou bien on préfère aux calissons, la pâte de coings, les pâtes de fruits ou encore les papillotes.

Des fruits de saison : oranges ou clémentines, pommes ou poires

Un fruit exotique au choix comme un kiwi ou une mangue.

Et enfin, le treizième dessert est un melon d’eau, qui se conserve relativement bien pendant plusieurs jours.



 

mercredi 23 décembre 2020


  • Les secrets révélés sur l’origine des santons
Franck Pennant

Culture |

Les secrets révélés sur l’origine des santons

En Provence, la crèche fait partie de la fête de Noël et, tout comme l’on décore le sapin, les enfants « font la crèche ». Les plus bricoleurs fabriquent l’étable, les ponts etc…les autres achètent au fil des années les accessoires et les différents personnages haut en couleur qui font partie de ce folklore provençal. Mais d’où vient cette tradition ?

Tout d’abord autant vous dire que le santon en terre argileuse non cuite a été créé à Marseille vers la fin du XVIIIe siècle. Mais n’ayons pas peur de surmonter un certain chauvinisme car, il existe plusieurs thèses sur l’origine des santons tels que nous les connaissons.

L’idée des santons vient d’Italie

Injustement attribué, par une légende tenace, à François d’Assise vers le début du XIIIe siècle, cette reconstitution de la nativité était, au départ, jouée par les villageois devant le parvis des églises depuis des siècles lors de la fête de Noël. Ils offraient une représentation jouée par les fidèles interprétant la naissance de Jésus entouré de Joseph, Marie et les rois mages. Une pratique particulièrement suivie dans le sud de l’Italie, notamment à Naples. C’est précisément là que François d’Assise en aurait vu une.

La légende a fait le reste car c’est durant un séjour à Naples que Saint François d’Assise aurait eu l’idée de fabriquer les trois figurines de la nativité avec de la farine de l’eau et du sel. 

Les trois Santi Belli* étaient nés. Il y aurait ajouté l’âne, le bœuf ainsi que les trois Rois Mages. Ce sont tout de même les moines franciscains (ordre créé par François d’Assise) qui introduisirent la crèche en Provence, dès la fin du XVIII siècle.
*le santibelli est devenu un sobriquet marseillais qui définit quelqu’un de stoïque, quelqu’un « qui reste planté là », comme un santon.

Les provençaux ont largement contribué à l’extension des crèches. Leur inspiration se fait de plus en plus sentir dans la réalisation des crèches, et c’est vers la fin du XVII siècle que leur réalisation se démarque des napolitains en adoptant la méthode de fabrication des moines franciscains. Le véritable santon de Provence, en argile non cuite, a été créé à Marseille par Jean-Louis Lagnel (1764-1822), il fut au début concurrencé par les santibelli, d'origine italienne et qui réalisés en plâtre étaient vendus autour des années 1830 par des marchands napolitains dans les rues autour du Vieux-Port.

Autre origine potentielle des santons de Provence….la Révolution Française.

Avec la révolution, les églises deviennent "propriétés de l'état Français" et, en 1793, l'assemblée nationale décide de toutes les fermer pour contrer le clergé qui détenait un grand pouvoir et régentait de nombreux domaines du quotidien. Les curés étaient des personnages importants, puissants et influents car ils détenaient l’instruction dont le commun des mortels était dépourvu. La population venait leur demander conseil. En fermant les églises, les révolutionnaires affaiblissaient le pouvoir du clergé. Les curés n'ayant plus de contact avec la population ne pouvaient plus exercer leur influence. Mais l’histoire et les pratiques profondément ancrées ne s’effacent pas d’un coup. La population, profondément religieuse à cette époque, avait pris l'habitude d'aller à l'église pour voir la crèche à Noël. Ne pouvant plus y entrer puisque les églises étaient fermées, ils ont commencé à faire la crèche chez eux, mais en modèle réduit, se cachant car c'était interdit.

Et c'est en Provence que tout a débuté. Les gens réalisaient de tout petits personnages qu'ils pouvaient cacher facilement, car s’ils se faisaient prendre, ils risquaient leurs têtes. Ces petits personnages étaient de petits saints : Joseph, Marie et l'enfant Jésus, d'où l'appellation santons. (Santon = petit saint, santoun en provençal.)

Ces petits personnages étaient confectionnés avec ce qu'on avait sous la main, mais principalement avec de la mie de pain ou du papier mâché. C’est à ce moment-là que le même, Jean Louis Lagnel fait son apparition.  En 1798, alors qu'il se promenait dans la campagne vers Aubagne, il ne put pas se débarrasser de l’argile humide qui collait à ses chaussures et fut donc obligé de le faire avec ses mains. Il vit que cette terre se travaillait très bien et il eut l'idée de faire une petite crèche qu'il trouva à vendre aussitôt. Il en fit d'autres et c'est ainsi que naquit le métier de santonnier.

Les santonniers et les personnages de la crèche

Avec le temps, les personnages de la crèche ont grandi. On les a habillés et peints. Les santonniers rivalisent de talent et font preuve d’imagination en y ajoutant les personnages du village, les vieux métiers. Le métier de santonnier fait partie intégrante de la vie provençale et de son économie. (cf article sur le soutien aux santonniers)

Les crèches provençales s’exportent avec leurs personnages incontournables comme le pescadou (le poissonnier) bartoumièu (le fainéant) ou lou ravi (le simple d’esprit qui porte bonheur) et cette année, la crèche s’agrandit avec un santon du nom de Didier Raoult……l’histoire ne fait que commencer…..

jeudi 17 décembre 2020

infos impôts

 

Découvrez le paiement de proximité

La direction générale des Finances publiques a noué un partenariat avec le réseau des buralistes afin de proposer une offre de paiement de proximité pour régler vos impôts, amendes ou factures de service public (avis de cantine, de crèche, d’hôpital…).

Les buralistes partenaires affichent ce logo. Vous pouvez y effectuer vos paiements en espèces, jusqu’à 300 euros, et par carte bancaire.

Vous devrez vous munir d'une facture contenant un QRcode ("datamatrix") et contenant une mention autorisant le paiement auprès d'un buraliste ou partenaire agréé.

 

 

 

 

mardi 15 décembre 2020

Infos MARSACTU


Michèle Rubirola, le départ d’une maire qui ne voulait pas l’être

Actualité
le 15 Déc 2020

Michèle Rubirola doit annoncer ce mardi qu'elle quitte ses fonctions, moins de six mois après son élection. Benoît Payan devrait lui succéder au perchoir municipal.

 

 

 


                                          tél. 0800 94 94 08  ENGAGES AU QUOTIDIEN

dimanche 6 décembre 2020

Décharge 44 Rue Toussaint


Vendredi 4 Décembre, grosse opération d'enlèvement des encombrants, déchets de toute sorte, gravats, déposés entre l'immeuble 44 Rue Toussaint et les GBA (blocs de pierre)

Grosse opération de nettoyage aussi, le tout déployé par La Métropole initié par

 Jean-Yves Sayag Vice-Président du Territoire, délégation Décharges sauvages" et appuyé de longue date par le C.I.Q. St. Mauront. A quand la réhabilitation de l'immeuble ? 

C'est le prochain combat du CIQ St.Mauront !

















 

  
Immeuble 44 Rue Toussaint 


vendredi 4 décembre 2020

Impasse Jolie Manon (Opération Propreté le 2 Décembre 2020 7h/17h et le 3/12/2020)

quand la cohésion et l'esprit d'équipe remporte une grande victoire!

"Bonjour à tous,

Je tiens à saluer les efforts, le travail CONSIDERABLE qui a été fourni hier par les équipes de la Métropole et ses prestataires (BRONZO)  qui ont abattu un travail colossal ! Merci Jean Yves !!

Merci aux équipes de la police municipale accompagnée de la fourrière, qui remporte la palme de 25 voitures évacuées,  dans une ambiance joyeuse et sympathique, un travail d’équipe formidable, efficace!

 

Cette journée s’est parfaitement déroulée grâce aux Major Boillot et ses hommes, avec lesquels l’ensemble des acteurs de cette journée étaient en parfaite sécurité, face aux trafiquants (qui n’ont eu de cesse de les provoquer).

 

Grâce à Mlle Leca au cœur de son service qui a su être l’huile dans les rouages de nos organisations si stratifiées.

Un grand merci aussi à Mme Tabet ( Fédération CIQ 3e) pour sa détermination : ALLO MAIRIE engagée au quotidien ! 

Des remerciement également aux équipes Adoma, qui ont su s’adapter, être réactifs et sur lesquelles on sait pouvoir compter. A nos prestataires BONNET et TFN qui ont jouaient aussi le jeu de l’adaptation au fur et à mesure de la journée.

 

Cette journée du 2 décembre 2020 doit marquer le début d’une reconquête de cette rue ! La preuve que nous pouvons tous travailler main dans la main et les résultats sont spectaculaires.


MERCI A TOUS.

Très cordialement,

Ann'Estelle FEREY

Coordinatrice régionale sûreté-sécurité
>
Direction Etablissement  MEDITERRANEE

> Adoma - L’insertion par le logement

2 rue Henri Barbusse

Imm. CMCI

13001 Marseille

Tél : 04 91 11 47 52
> Mobile : 06 24 97 29 76
  

anne-estelle.ferey@adoma.cdc-habitat.fr

www.adoma.cdc-habitat.fr


jeudi 3 décembre 2020

ouverture de la rue Kléber prolongée


Bonjour Madame,

 
Concernant le périmètre de sécurité de la rue Kléber prolongée 13003,
 
Il a été modifié mercredi 25/11/20.

Restant à votre disposition pour tout complément d'information.
Cordialement,




Alexandra MILLER
Architecte risques bâtiments