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"Marseille en Grand accélère" Sabrina AGRESTI-ROUBACHE
Ainsi, la représentante du président de la République annonce la tenue en janvier prochain d’une réunion du groupement d’intérêt public (GIP) en charge de piloter les projets de mobilités. Une rencontre qui sera présidée par la secrétaire d’État en personne et où l’enjeu réside en sa capacité à réunir autour de la table la métropole et la Ville pour parler transports. Le GIP n’a rien de nouveau, mais sa dernière assemblée a été organisée il y a plus d’un an. “Que la réunion ait lieu, c’est une bonne chose, commente Audrey Gatian, adjointe au maire aux transports. Mais sur certains projets, comme le tramway de la Belle-de-Mai, on a un développement qui est très, très lent.” La Ville réclame de nouvelles études pour évaluer l’impact du tracé choisi sur le bâti ancien du noyau villageois, ce que la métropole lui reproche. Il faudra en tout cas attendre 2024 pour voir si ces chantiers accélèrent enfin.
“QUAND C’EST BEAU, C’EST PLUS LENT”
Le déplacement se poursuit sur le chantier de construction de l’école Marceau, située justement dans le 3e arrondissement. L’établissement doit être livré dans quelques mois avec une ouverture pour la rentrée scolaire 2024. Il fait partie du plan Marseille en grand et a été piloté par la société publique locale chargée du chantier des écoles, même si le projet date de l’ère Gaudin. “On va faire référence au niveau national”, commente le maire Benoît Payan. “Cette école, c’est une école modèle”, ajoute Sabrina Agresti-Roubache. Sur place, les murs sont certes bien blancs, mais des câbles pendent toujours du plafond. “Mais quand on veut faire quelque chose de beau, c’est plus lent, mais ça va durer plus longtemps”, pirouette le premier magistrat de la ville.
Sur ce volet, la secrétaire d’État met toutefois un coup de frein au calendrier, le temps de concerter. “Ce que je veux, c’est une consultation sur le choix des écoles avec les élus et les parents d’élèves, ce qui n’a pas tout le temps été le cas. La liste a été établie dans l’urgence, mais je pense qu’on peut faire un peu plus, explique la membre du gouvernement. J’ai donné trois mois pour que quelques écoles qu’on a déjà ciblées soient ajoutées aux premières phases du plan. Trois mois, ce n’est rien sur l’échelle du temps.” Un comité de pilotage de la société publique des écoles de Marseille sera organisé pour les arbitrages, sans pour qu’on ait pour l’instant de date.
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