De quoi accélérer sa mise en œuvre, avec les premières études lancées en 2022 sur le premier tronçon, censé relier le boulevard Longchamp à la place Burel. La présidente de l’intercommunalité, Martine Vassal, déclarait d’ailleurs récemment vouloir faire aboutir le projet en 2029.
Ce pourrait être encore plus tôt, d’après le dernier comité de pilotage (Copil) qui s’est tenu ce mercredi 1er février, en présence de la Ville et la Métropole. « Nous sommes tombés d’accord sur le tracé et l’accélération du calendrier », nous déclare l’adjointe municipale en charge des mobilités, Audrey Gatian. « Pour viser une mise en service en 2028 ».
Ce que confirme la présidente de la régie des transports métropolitain, Catherine Pila. « On a demandé aux services d’accélérer sur le projet. En particulier sur les phases d’études techniques et préparatoires, qui peuvent être très longues ». Et qui l’invitent à une note de « prudence » concernant les annonces de calendrier sur un projet d’une telle ampleur.
Un premier tronçon National – Loubon – Burel
« Nous sommes vraiment sur une vision commune et une volonté partagée d’avancer sur ce projet », insistent en cœur les deux élues. Il a fallu trancher entre deux scénarios, contre quatre étudiés à l’origine. « Une option envisageait le tramway en souterrain sur une grande partie du tracé. Nous avons opté pour le tracé en surface. Car c’est plus simple, moins cher, et ça permet une meilleure desserte », précise Audrey Gatian.
Mais aussi, comme elle le rappelle, car la réalisation d’un tramway est également un outil « de requalification urbaine » pour les espaces publics sur son parcours. Les habitants des quartiers concernés ne devraient pas bouder ce rafraîchissement bienvenu.
L’adjointe précise ainsi le parcours acté par le Copil : le tram bifurquera de la ligne T2 existante (Arenc – Blancarde) au niveau du boulevard Longchamp. « Il doit suivre le boulevard National, passer sous la gare Saint-Charles, pour rejoindre la rue Loubon qu’il remontera, via la place Caffo, jusqu’au terminus de la place Burel », au niveau de la passerelle de Plombières. Soit, environ, 2,4 kilomètres de trajet.
Incertitudes autour de la gare Saint-Charles, en pleine mutation
« Au plus vite on fait la première phase, au plus vite on peut lancer la seconde », qui prévoit de relier ensuite Le Merlan dans le 14e, pour une ligne d’environ 5 kilomètres au total.
« Les détails de la première phase sont encore à définir dans les prochains Copil, cette année », rappelle l’adjointe. Mais certains sont de taille. Comme le passage sous la gare Saint-Charles, via le boulevard National, dès le début du parcours.
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