(Collège André Chamson - Meyrueis
Qui était André Chamson?
André Jules Louis Chamson, né à Nîmes le 6 juin 1900 et mort à Paris 5e le 9 novembre 1983, est archiviste, romancier et essayiste français.
André Chamson est le fils de Jean Chamson et de Madeleine Aldebert. D’origine Cévenole, il est élevé dans la religion protestante.
Après avoir étudié aux lycées d’Alès, puis de Montpellier, cet ancien élève de l’École des chartes (promotion 1920), devient archiviste paléographe.
Militant au côté du Front Populaire, il fonde en 1935 le journal Vendredi, dont il devient directeur.
Durant la Guerre d’Espagne, il s’engage aux côtés des républicains. Revenu en France, il devient conservateur de musée.
Montauban : plaque commémorative au 30 rue de la Comédie
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, c’est à ce titre qu’il est rappelé pour diriger l’évacuation des chefs-d’œuvre du musée du Louvre vers le Château de Chambord, avant l’arrivée des troupes allemandes dans la capitale. Durant l’occupation, il entre dans la Résistance dans les maquis du Lot. Il réside à Montauban entre septembre 1940 et mai 1943, dans l’immeuble situé 30 rue de la Comédie, où il va assurer la conservation des chefs-d’œuvre du musée du Louvre se trouvant au musée Ingres.
À la Libération, il retrouve ses fonctions de Conservateur du musée et est nommé au Petit Palais. Puis, devient directeur des Archives de France de 1959 à 1971.
Il est élu membre de l’Académie française le 17 mai 1956}, par 18 voix — celles entre autres de Jules Romains, André Maurois et Georges Duhamel — au fauteuil d’Ernest Seillière et sollicitera son amie, la joaillière Suzanne Belperron, pour la création de son épée.
En 1957, il est élu Majoral du Félibrige (Cigalo de Tarn) et en 1958, mainteneur de l’Académie des Jeux floraux.
Protestant, généreux et engagé, dans sa vie comme dans ses livres, il situe la plupart de ses récits dans le cadre des Cévennes, sa région natale (Roux le bandit, 1925 ; Les Hommes de la route, 1927 ; Le Crime des justes, 1928 ; La Neige et la Fleur, 1951 ; La Tour de Constance, 1970). Il a pris la parole sept fois dans les Assemblées du Désert (1935, 1954, 1958, 1967, 1972, 1975 et 1979), grands rassemblements protestants organisés chaque année le premier dimanche de septembre sur les terrains du Musée du Désert au Mas Soubeyran dans le Gard.
Il a fait partie du comité de rédaction de la revue littéraire Europe lors de sa reparution en 1946.
Il est le père de la romancière Frédérique Hébrard. Il est grand-croix de la Légion d’honneur.
Il est enterré, avec son épouse Lucie Mazauric, sur le serre de la Lusette, près du Pic de Barette qui domine la vallée de Taleyrac, sur la commune de Valleraugue.
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