Orange avec 6Medias, publié le samedi 08 janvier 2022 à 16h15
Ces derniers mois, une vague de fausses convocations judiciaires touche de très nombreux internautes, qui se voient notamment accusés de pédopornographie par la Gendarmerie nationale. Il s'agit en réalité d'une arnaque dans le but de leur soutirer de l'argent.
Après le phishing et les faux mails signés Free ou Boulanger, voici les fausses convocations judiciaires de la Gendarmerie nationale.
Depuis quelques mois, des milliers d'internautes se font avoir par cette nouvelle arnaque, rapporte 20Minutes. Le procédé est on ne peut plus simple : dans sa boite mail, l'internaute reçoit un document l'informant de poursuites pour pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, cyberpornographie et détournement de mineurs. Signé de la main de Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale. De quoi effrayer même les plus innocents
Une amende pour fermer les yeux
Après avoir explicitement accusé l'internaute d'avoir commis ces crimes, le document lui indique qu'il va devoir se justifier par mail, dans un "délai strict de 72 heures". À défaut, un mandat d'arrêt "sera établi et transmis à la gendarmerie" voisine. Pour ne rien manquer, la lettre menace de partager ces informations à diverses chaînes de télévision, "afin que votre famille, vos proches et toute l'EUROPE entière sachent ce que vous faites devant votre ordinateur". Si l'internaute donne suite en répondant à ce mail, l'escroc, se faisant toujours passer pour les autorités, lui demandera finalement de s'acquitter d'une somme avoisinant les 250 euros pour que l'affaire ne s'ébruite pas, précise 20Minutes.
Ne pas répondre et changer de mot de passe
Face aux nombreuses plaintes, le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué le 9 décembre dernier. Il y indique la marche à suivre en cas de réception d'un tel mail. Ne pas "céder à la panique", ne pas répondre, ne jamais payer et surtout changer le mot de passe de son adresse mail par sécurité. Aussi, il est recommandé de conserver des preuves, telles que des captures d'écran du message et l'adresse mail de l'expéditeur. Enfin, il est important de signaler l'arnaque à www.cybermalveillance.gouv.fr ou en envoyant un mail à fraude-bretic@interieur.gouv.fr.
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