PICASSO & COCTEAU
Samedi 9 juin / 17h / Cinéma Le Miroir, La Vieille Charité, 13002 Marseille Entrée libre
Parade - Captation Maison de la danse 2008, 20min
Chorégraphie originale de Léonide Massine (1917), remontée par
Susanna Della Pietra, supervisée par Lorca Massine, interprétation
Europa Danse, argument Jean Cocteau, musique Erik Satie, décor peint par
Didier Courel. Avec l'autorisation de Picasso Administration.
Conçu
pendant la Première Guerre mondiale, ce ballet répond à la volonté de
Diaghilev de changer d'univers esthétique et inaugure l'orientation
moderniste que suivront les Ballets Russes. La guerre et la révolution
l'ayant coupé de la Russie, il fait désormais appel à des collaborateurs
occidentaux et notamment à Pablo Picasso. Celui-ci se passionne alors
pour l'univers du ballet, et sa personnalité domine bientôt l'ensemble
de la réalisation de l'oeuvre. L'argument du ballet, une parade foraine,
plaît à Picasso qui a une prédilection pour le thème des acrobates. Les
deux tendances manifestées dans son travail sont perceptibles dans le
rideau de scène, relativement réaliste, et les décors et costumes,
d'esprit cubiste. Quant à la musique de Satie, elle amène une modernité
faite de clarté, d'humour et de concision ne craignant pas de faire
quelques incursions dans le jazz.
Jean Cocteau, autoportrait d'un inconnu de Edgardo Cozarinsky
1985, 1h06
Ce film de montage d'une grande liberté créative est composé
d'archives sonores et d'archives filmées, d'extraits de films et
d'entretiens avec Jean Cocteau. Poète, peintre, homme de théâtre et de
cinéma, baladin à la fois public et secret, mais aussi témoin de son
temps, Cocteau y décrit magnifiquement ses rencontres : Diaghilev,
Nijinsky, Stravinsky, Erik Satie, Jean Renoir, Coco Chanel, Jean Marais,
Yul Brynner, Daniel Gélin, Radiguet… et celle, fondatrice, de Picasso.
Cette séance clôture le cycle présenté par Tilt en regard de l'exposition des Musées de Marseille.
|
|
Parade ©Maison de la Danse - Succession Picasso
Jean Cocteau, autoprotrait d'un inconnu ©Edgardo Cozarinsky
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire