« St Mauront, je vous aime»
Un coin de Marseille
Insoumis
C'est le titre d'un petit ouvrage
poétique, écrit par une habitante de St.Mauront, adhérente du Ciq
depuis plusieurs années, qui résidait avec son époux, Paul, rue du
Jet d'Eau, tous deux Peintres atypiques : Rose-Mary (pour les
intimes « Rosy ») a, de plus, un talent d'écriture.
Cet ouvrage de 64 pages, est un cri
d'amour, un recueil personnel de vécus, d'anecdotes, de photos, de
témoignages et de recherches.mais aussi un cri d'exaspération,
d'inquiétudes, voire de désespoir face à la dégradation
continuelle de ce quartier, de la délinquance à laquelle nous
devons faire face, et cette question toujours à l'esprit :
Pouvons nous continuer à vivre dans ce quartier que pourtant
nous aimons ? Devons nous le quitter ? …....
L'ouvrage débute par l'arrivée de
Rosy et Paul à Marseille en 2004 :
« nous avons décidé de quitter
les immenses forets et les vastes espaces des frontières des
Landes
et de la Gironde, à la recherche d'une
vie moins solitaire. Un ami nous a proposé soit Toulouse, soit
Marseille. On a choisi la dernière ;
Marseille avait quelque chose de plus attirant, de part sa
réputation : une ville qui vibre,
qui peut être violente, dissolue, libertine, et un lieu de grand
banditisme. Nous étions loin de la
stabilité d'esprit et la tranquillité de Bordeaux, sa grandeur
imposante et sa campagne bien divisée
et maitrisée entre vignobles, champs de maïs et pinèdes.
Avec la rapide banlieurisation des
villages les environs que nous avions connus et aimés quinze ans
auparavant avaient changé de
caractère. L'esprit des bois, des bars et des cafés avait
disparu »
….....
C'est à la frontière des territoires
fortunés et des moins fortunés que nous sommes arrivés il y a
plusieurs années, par hasard, plutôt
que par choix. St.Mauront reste un quartier villageois,
baptisé du nom de St.Mauront, Evèque
du VIIIe siècle.
C'était autrefois un lieu très joli
qui a réussi à conserver, par endroits, une partie de son charme ;
…... Ce quartier animé nous a
beaucoup plu.
Nous avons apprécié l'esprit libre et
chaleureux des riverains, et de plus dans chaque coin nous avons
découvert un bâtiment ou une maison qui nous ont enchantés.Les
corniches et les détails délicats autour des portes ou des fenêtres
nous ont ravis.
Les rues sont si étroites, dans ce
quartier, que les ailes des goélands touchent presque les façades
de chaque côté » ... » etc …
Harriet
Cet ouvrage est édité par la
Société des Ecrivains : wwwsociétédesecrivains.com
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