mercredi 21 janvier 2015

Infos Mairie de Secteur


SAMEDI 31 JANVIER 2015 à 20 H.00
 
 
GALA DE VARIETE "LES VOIX DU 2/3"  ORGANISE PAR LA MAIRIE DES 2/3 EN PARTENARIAT AVEC L'ASJL et LES ETOILES DE L'ANIMATION
 
au CAL des Martégales - 13, rue des Martégales MARSEILLE 13002
 
(musique, chansons françaises, flamenco, rock et blues)

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"LA PROVENCE" 
"nous avons demandé aux maires de secteur de se prêter au jeu du bilan des 12 mois écoulés et des perspectives de 2015 pour leurs quartiers"
Politique - Actualités - Lisette Narducci : 2014-2015, années capitales pour le 3e arr. de Marseille
Lisette Narducci rêve d'assemblées générales de CIQ où deux heures ne seraient pas consacrées aux problèmes de propreté et de sécurité : "C'est qu'on aura réussi". Photo valérie vrel

À la veille de la nouvelle année, nous avons demandé aux maires de secteur de se prêter au jeu du bilan des 12 mois écoulés et des perspectives de 2015 pour leurs quartiers. Après Sabine Bernasconi hier, vient le tour de Lisette Narducci, maire PRG des 2e et 3e arr. de Marseille depuis 2001. Depuis cette même date, elle est également conseillère générale du canton de la Belle-de-Mai. Suivra chaque jour, jusqu'à lundi prochain, l'interview des six autres maires de secteur.
Quelle est la plus grande fierté que vous tirez de l'année 2014 ?
Lisette Narducci : C'est l'obtention de projets importants, qui permettent la continuité du développement urbain du secteur, et notamment du 3e arrondissement. Je dis depuis 15 ans à ses habitants qu'ils ne sont pas abandonnés, qu'on travaille, que ça changera un jour. Et cette année, très concrètement, j'ai fait beaucoup de réunions publiques sur des projets où j'ai avancé réellement. Je parle par exemple de la requalification de la place de Strasbourg et de l'avenue Camille-Pelletan, de la deuxième phase du boulevard National, qui va jusqu'à Arenc, du démarrage de l'îlot Auphan-Charpentier à Saint-Mauront. Ma fierté, c'est aussi d'avoir fait acter par le maire la création de nouvelles écoles dans le secteur : l'école Bugeaud, qui sera livrée en septembre 2015, les 20 classes de la caserne du Muy pour septembre 2016 et la reconstruction de l'école Ruffi.
Votre plus grand regret ?
L.N. : Je n'en ai pas. Tout ce que j'ai fait, si c'était à refaire, je le referais.
Quelles sont les demandes les plus fréquentes de vos administrés ?
L.N. : Elles concernent le quotidien : la sécurité, la propreté. Après, il y a les situations sociales, avec les demandes récurrentes de logements et d'emplois. Depuis des années, je reçois la population lors d'une permanence que j'assure une fois par semaine et mon grand regret, pour le coup, est de voir des gens qui reviennent, ce qui signifie que leur situation ne s'est pas améliorée.
Vous considérez-vous comme un "maire Canada Dry" pour reprendre l'expression employée par l'adjointe UMP au maire Monique Cordier lorsqu'elle présidait la confédération des CIQ ?
L.N. : C'est vrai. Dans la réalité, nous ne sommes pas des maires de plein exercice et avons donc, quelque part, les mains liées. Mais sans le maire de secteur, rien ne se fait. Pour les nouvelles écoles, si le maire de secteur ne fait pas la demande, l'initiative ne viendra pas de la mairie centrale. C'est lui qui connaît les besoins de ses quartiers et qui les fait remonter. C'est lui qui porte les projets, les accompagne, les supporte ou s'oppose. On se fait surtout le porte-parole des habitants, évidemment. S'il n'a pas des budgets énormes, et moi encore moins puisque j'ai le plus petit de la ville, le maire de secteur est à l'origine de tout. Après, on est suivi ou pas.
Quel est, parmi les projets en cours, celui que vous défendrez en priorité en 2015 ?
L.N. : La création, simultanément, de plusieurs équipements à la Belle-de-Mai, en agissant avec une seule manette. J'ai demandé, après avoir rencontré tous les acteurs concernés, le déplacement de la Maison Pour Tous de la Belle-de-Mai sur la Friche, où l'on a des espaces extraordinaires et sécurisés qui sont vides. L'actuelle Maison pour Tous deviendra un centre d'animations pour les seniors et un espace associatif. En face, l'annexe de la MPT verra la création d'une bibliothèque de quartier.
Quelle est votre résolution pour le secteur en 2015 ?
L.N. : Je veux que les gens soient heureux dans leur quartier. Et pour ça, il faut améliorer leur quotidien, que le secteur soit propre et sécurisé, qu'ils puissent sortir et rentrer chez eux sans s'inquiéter. Si on note une légère amélioration, on part de très loin chez nous. Je rêve d'assemblées générales de CIQ où on ne passerait pas deux heures à évoquer ces problèmes. C'est qu'on aura réussi.
... Et à titre personnel ?
L.N. : J'ai une relation avec la population du secteur que j'aime. Je veux la garder au même niveau.


Ses coins préférés

"Je m'interdis de faire un choix. Je suis attachée à chaque quartier, ils ont des populations différentes mais j'ai avec tous la même relation, les mêmes échanges. Je dis que c'est ma famille du 2e-3e."

Son coup de coeur

"Je n'oublierai jamais les moments partagés avec les sinistrés du Marceau, dont les appartements ont été ravagés par les flammes le 7 janvier dernier. Et notamment le repas pris avec eux, le lendemain midi, à l'hôpital européen."

Son coup de gueule

"Dans le 3e arrondissement, souvent présenté comme le plus pauvre de France dans les médias, les habitants payent les impôts locaux les plus chers. À Saint-Mauront, avenue Édouard-Vaillant, la taxe d'habitation atteint les 1 900 € pour un logement social de type T4. Rue Barbini, c'est 2 200 €. J'ai un épais dossier que je vais adresser à Jean-Claude Gaudin, avec des dizaines d'exemples concrets. Je demande la révision de la carte fiscale et le dégrèvement pour les habitants du 3e, dont certains sont obligés de solliciter des prêts à la consommation pour payer leurs impôts !"

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