Mémorial de La Marseillaise

Le Mémorial de "La Marseillaise" s'ouvre aux Marseillais
les 4, 5 et 6 Mars 2011

25 rue Thubaneau - Marseille 1er
( de 10 h.00 à 18 H.30)

(entrée gratuite)

Un peu d'histoire, ou petit rappel :

tubaneau = vient du provençal "tuba" (fumée)
un tubaneou est un lieu rempli de fumée.

Il y avait là une salle de réunion ou l'on se rencontrait pour fumer.

Tubaneou devint "tubaneau" - puis Thubaneau -
Au milieu du XVIIIe siècle l'établissement portait une enseigne "Aux Tubaneaux"-

Au n° 25 se trouvait, en 1790, le Jeu de Paume qui devint le siège de l'assemblée des "Amis de la Constitution".
Il porta ensuite le nom de Club : ce fut le "Club des Jacobins" poste de commandement de la Révolution à Marseille.

C'est dans cette maison que le chant patriotique de Rouget de l'Isle vint ricocher pour s'envoler sous le nom de "La Marseillaise" (plaque commémorative ci-dessus)

Le 22 Juin, au cours d'un "banquet fraternel" à la rue Thubaneau, le Montpeliérain François MIREUR, doué d'une voix forte et sonore, fit entendre ce chant encore inconnu à Marseille. Il souleva l'enthousiasme et le lendemain, 23 juin, le "journal des Départements Méridionaux" publiait le "chant de guerre aux armées des frontières"

Le chant aussitôt imprimé fut distribué à chaque soldat du bataillon marseillais (500) qui avait été formé. le 2 juillet, jour du départ ceux-ci précédés de deux pièces de canon vinrent entourer l'arbre de la liberté, récemment planté au Cours St.Louis, en chantant les strophes de Rouget de Lisle sous les applaudissements. Puis le bataillon se mit en route pour Paris entonnant de nouveau son chant que l'on appela le "chant des Marseillais" puis "la Marseillaise".

Quand le Club de la rue Thubaneau fut fermé, le local servi à un théâtre de jeunes artistes. Après les scènes tragiques de La Terreur on y donna un spectacle quotidien de comédies et de vaudevilles. Le théâtre fonctionna jusqu'aux premières années du XIXe siècle puis il fut trnsformé en salle de concerts.

Le 19 Juin 1834 un incendie en dévora la toiture. Le propriétaire en changea, alors la destination et le transforma en établissement de bains publics.

(Source : extrait "évocation du Vieux Marseille" (André Bouyala D'Arnaud)