(ou "Splendeurs et Misères" d'un quartier)
Cette Entreprise Familiale qui a fait les beaux jours du Quartier de St.Mauront se situait Avenue Rostand
(les locaux abritent actuellement "Médecins du Monde") face aux futurs Studios de danse KELEMENIS -
En Novembre 2004 il a fallu pas moins de 3 jours d'enchères pour vendre le fonds de commerce de la Maison Aristide Boyer.
Plus de 65.000 costumes, accessoires, et une bibliothèque furent ainsi dispersés à travers le monde. Par bonheur, la Ville de Marseille et son service d'archives réussirent à acheter une série d'albums illustrant l'activité de la célèbre maison sur plus de 150 ans.
"A ce dernier, son fils Aristide II puis son petit-fils Aristide III, succèderont. La Maison ira jusqu'à posséder deux ateliers et une trentaine d'employés.
L'année suivante Aristide Boyer offrait, en complément, une série de pièces venant enrichir ce premier fonds.
Les Archives Municipales comptent plus de 2500 documents véritable mine pour l'étude de l'histoire du costume de scène.
L'aventure avait commencé en 1802 lorsque Joseph ROIZE fonda sa maison de confection.
Son fils, Jacques, lui succède. Mais c'est Charles ROIZE, petit-fils du Fondateur qui donnera son ampleur à cette Maison en fournissant, outre les Théâtres Marseillais, ceux de la Capitale, de Provinces, et des colonies.
Artiste, lui-même, il dessine de nombreux costumes.
Juste avant sa mort en 1885, il est Directeur du Grand Théâtre de Marseille, consécration pour cet homme entièrement voué aux arts du spectacle.
C'est son fils, Louis ROIZE, qui vend, en 1912, le fonds de commerce à Aristide BOYER.
Aujourd'hui une étude scientifique approndie reste à accomplir. Cependant la richesse et la qualité des dessins, aquarelles, lithographies conservés, ne cessent de ravir l'oeil de l'amateur
comme du Spécialiste"
(par Rémy KERTENIAN - Historien d'Art - La Revue Culturelle de la Ville de Marseille)
c'est tout ce qui reste, à St.Mauront, de la Maison prestigieuse que fût la "Maison Aristide BOYER "!
(sur le parking de "Médecins du Monde")
Je me souvien et je revoi encore les grandes malles en osier de costumes que nous revivions avant les représentations au théâtre de Bone. ( Annaba aujourd'hui ).
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